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Le massif des Écrins est un grand massif montagneux des Alpes françaises situé dans les Hautes-Alpes et en Isère.

Massif des Écrins
Massifs des Alpes occidentales
Géographie
Altitude 4 101 m, Barre des Écrins
Massif Alpes
Administration
Pays France
Régions Auvergne-Rhône-Alpes
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Départements Isère
Hautes-Alpes
Géologie
Roches Granite, migmatite, amphibolite, gneiss, calcschiste

Il abrite d'importants glaciers, tant en nombre qu'en taille et possède deux sommets de plus de 4 000 mètres d'altitude.

Il était autrefois également nommé massif du Pelvoux.


Géographie



Situation


Carte schématique du massif des Écrins.
Carte schématique du massif des Écrins.

L'Oisans (bassin de la Romanche) au nord-ouest, le Champsaur (haut-bassin du Drac) au sud-ouest, et le Briançonnais (bassin de la Haute-Guisane) au nord-est recouvrent une partie du massif.

Il est également bordé par la Durance à l'est et au sud, qui alimente le lac de Serre-Ponçon.

Le cœur du massif est entaillé profondément par des vallées comme celles du Vénéon, de Valjouffrey (la Bonne), de Valsenestre, du Valgaudemar, de Vallouise, de Freissinières et de Champoléon.

Ainsi, on peut distinguer entre autres en son sein les chaînons de La Meije, du Pelvoux, du Rochail, du Soreiller, de Combeynot, du Chaillol, de l'Aiglière, de Dormillouse, de Rochelaire, du Mourre Froid.

En outre, il est entouré par les massifs des Grandes Rousses et des Arves au nord, des Cerces au nord-est, du Queyras à l'est, du Parpaillon au sud-est, du Dévoluy au sud-ouest, et enfin du Taillefer au nord-ouest.


Principaux sommets


Panorama depuis la Grande aiguille de la Bérarde sur la plupart des principaux sommets du massif.
Panorama depuis la Grande aiguille de la Bérarde sur la plupart des principaux sommets du massif.

Principaux glaciers



Principales vallées


Sept grandes vallées structurent le massif des Écrins[1] :


Géologie


Le massif des Écrins fait partie des massifs cristallins externes de la chaîne des Alpes. Il est donc constitué d'un socle cristallin, affleurement de la couche continentale de la chaîne varisque[2]. Quelques zones sédimentaires charriées, broyées ou rejetées se trouvent en périphérie du massif. Il est d'une grande diversité géologique. En résumé, on trouve un pluton granitique au cœur du massif, au niveau de la Bérarde. Autour de ce pluton, se trouve une très vaste auréole métamorphique allant des anatexites (mont Pelvoux), des migmatites (Barre des Ecrins) à divers sortes de gneiss (partie supérieure de la Meije, de l'Olan ou encore le Sirac). Ces gneiss, souvent amphibolitiques, constituent fréquemment la partie supérieure des hauts sommets, sous la forme d'un « chapeau », assez caractéristique du massif[3],[4],[5],[6].


Histoire


Avant le développement de l'alpinisme et de la géographie (carte de Cassini), le massif était très mal connu. En raison de sa taille et de sa complexité, les autochtones étaient incapables de se le représenter dans toute son étendue et ne nommaient que les cols, sommets, vallons, etc. — qui présentaient un intérêt de leur point de vue, notamment les déplacements, les usages ou la chasse. Tous les sommets n'en portaient pas.

Ainsi, le nom le plus utilisé est longtemps été celui de massif de l'Oisans[7], puisque cette vallée comprend les villages de départ (La Grave, Saint-Christophe-en-Oisans, la Bérarde) vers la plupart des principaux sommets. L'extension aux autres vallées (Valbonnais, Valjouffrey, Valgaudemar), plus méridionales, s'est faite naturellement de par leur proximité et leur similarité. Plus surprenante est celle à la partie briançonnaise du massif : un nom concurrent émerge alors, celui de massif du Pelvoux, du nom du sommet, renforcé par la création d'un parc domanial dans cette zone, mais sans s'imposer.

L'ambiguïté qui subsiste pendant plusieurs années, avec l'emploi des deux noms, tente d'être résolue à la fin des années 1880 par Henry Duhamel et William Auguste Coolidge avec la création du terme massif du Haut-Dauphiné, mais dont la définition restait floue. Enfin, l'emploi de massif de la Meije est aussi apparu, mais avec une restriction géographique restreinte au nord du massif.

La création du parc national des Écrins en 1973 a mis tout le monde d'accord et a fini par imposer le nom actuel, non sans mal (comme en témoigne encore en 1978 l'ouvrage Le grand Oisans sauvage par Samivel).

En 2022, sur les 120 glaciers que comptaient les Écrins dans les années 1950, la moitié avait disparu, en raison du réchauffement climatique[8].


Activités


De nombreuses activités de montagne sont pratiquées, toute l'année, dans le massif, notamment sur les sites naturels protégés (notamment le parc national des Écrins).


Alpinisme et escalade


Le massif est réputé pour l'alpinisme. La Bérarde, hameau de Saint-Christophe-en-Oisans, a longtemps été le deuxième centre français d'alpinisme après Chamonix et reste un lieu majeur pour ce sport en France. La Grave est également un lieu marquant de l'alpinisme et la commune a notamment accueilli une édition des Piolets d'or, une manifestation annuelle valorisant des ascensions alpines exceptionnelles réalisées l'année précédente. Ailefroide, avec son Pré de Madame Carle, figure également parmi les sites emblématiques du massif, point de départ de courses en montagne (Barre des Écrins, Ailefroide, etc.).

Certains sites permettent également la pratique de l'escalade et, en hiver, de l'ascension de cascade de glace.


Randonnée pédestre


De nombreux sentiers de randonnée pédestre parcourent le massif, dont le sentier de grande randonnée 54.


Stations de sports d'hiver



Vol libre


Certains sites permettent le vol libre.


Sports d'eaux vives


Certaines rivières en bordure du massif, telles la Romanche, la Guisane ou le Vénéon, permettent la pratique de sports d'eaux vives comme le rafting ou le canoë-kayak.


Dans la culture



Peinture


Peu d'illustrations de ce territoire existent avant le XIXe siècle[9]. Le massif a été représenté par l'alpiniste et illustrateur britannique Edward Whymper dans les années , sur différentes gravures illustrant le mont Pelvoux ou la barre des Écrins[9]. En , Léon Sabatier réalise des gravures du pré de Madame Carle et des glaciers situés sur les hauteurs de La Grave[10]. Quelques années plus tard, Laurent Guétal réalise des huiles sur toile représentant le massif, et en particulier le lac de l'Eychauda en et [11] et la vallée de la Pilatte, en [12]. L'ouvrage La Meije et les Écrins, publié en , est illustré de 24 planches qui sont l'œuvre d'Ernest Hareux[13]. Paul Helbronner a réalisé une aquarelle de m de long, en photogravure, représentant un panorama des sommets du massif, au cours de son travail en tant que géodésiste : cette œuvre, publiée en , est issue de relevés effectués en [14]. Robert Leroy-Wattiaux, membre de la Société des Peintres de Montagne, réalise plusieurs huiles sur toile du massif, et notamment de la Meije[15]. En , le peintre Alexis Nouailhat publie un ouvrage contenant un recueil d'aquarelles du massif des Écrins[16].


Cinéma


Le massif des Écrins apparaît dans la première partie du film de Gaston Rébuffat, Les Horizons Gagnés, réalisé en . Rebuffat y est filmé durant l'ascension de la barre des Écrins et de la Meije[17]. Le Méridien des Écrins est un road-movie vertical réalisé en , retraçant douze jours d'ascension dans le massif[18]. Jean-Michel Bertrand, cinéaste animalier, tourne durant trois ans un documentaire au cœur du massif, dans lequel il film le loup à l'état sauvage. Ce documentaire nommé La Vallée des loups est présenté au public en [19]. Les Enfants de la Meije est un reportage réalisés en , mettant en scène la vie des gardiens des refuges du Promontoire et de l'Aigle[20]. En , plusieurs épisodes de la série à succès Alex Hugo sont tournés dans le Briançonnais, et en particulier sur la commune de Freissinières[21]. Cette même année, le cinéaste animalier Franck Neveu réalise pour le parc national des Écrins, une série de douze documentaires de quelques minutes chacun, sur des thématiques animalières peu connues[22]. Les Cinq Diables, réalisé par Léa Mysius en , a été tourné en grande partie au Bourg-d'Oisans[23].

Le hameau de la Bérarde accueille depuis Le Plus Petit Festival International du Film de Montagne (PPFIFM), durant lequel des projections de films liés au monde de la montagne sont proposés durant les trois jours que dure le festival[24].


Musique


Le massif des Écrins accueille plusieurs festivals annuels de musique : depuis , Musiques en Écrins[25] et depuis , le Festival Messiaen au Pays de la Meije, dédié au compositeur Olivier Messiaen[26]. La commune de L'Argentière-la-Bessé accueille également chaque année, depuis , un festival nommé Autour de Brassens[27], et la commune de Vallouise-Pelvoux accueille le festival Les Envoyageurs, depuis [28]. La Tournée des Refuges est un festival de musique itinérant créé en , parcourant, entre autres, les refuges de montagne du massif des Écrins[29],[30].


Littérature


Le massif des Écrins a servi de décors à différents romans, notamment des romans policiers. Accident à la Meije est un roman d'Étienne Bruhl, publié en et dont une partie de l'histoire se déroule sur le sommet de la Meije[31]. Cet ouvrage est souvent considéré comme le premier du genre « roman policier alpin »[32]. Les hauts lieux, de Michel Desorbay, est un roman publié en qui se déroule à proximité de la Meije[33]. Rouge blanc rose est un roman à suspens de Jean-Marie Delthil, publié en , dont une partie de l'action se déroule sur le glacier de la Pilatte[34]. Dans La Saga des Écrins, publié en , François Labande parcourt l'histoire de la conquête du massif[35]. Écrins fatals, publié en par Pierre Charmoz et Jean-Louis Lejonc, revisite l'histoire de l'ascension de la barre des Écrins sous la forme d'un roman policier[36]. La dame de Pierre, de Xavier-Marie Bonnot, est un roman policier dont l'intrigue se déroule au Bourg-d'Oisans, publié en [37]. Le massif des Écrins : Histoire d'une cartographie, de l'Antiquité à l'aube du XXe siècle, est un ouvrage retraçant l'histoire du massif à travers des sources iconographiques[38]. Le Seigneur des Écrins est un roman policier de Gérard Guerrier se déroulant dans la commune de la Bérarde, publié en 2022[39]. Histoire des refuges du massif des Écrins, est ou ouvrage historique d'Alain Marmonier, publié en 2022[40].


Bande dessinée


Ailefroide, altitude 3954 paru en 2018, Le Loup paru en 2019 et La Dernière Reine parue en 2022 sont trois bandes dessinées illustrées par Jean-Marc Rochette, dont l'intrigue prend le massif des Écrins pour décor.


Notes et références



Notes


  1. Point culminant du massif, du département des Hautes-Alpes et de la région PACA.

Référence


  1. Les 7 grandes vallées du massif, sur le site ecrins-parcnational.fr.
  2. Serge Bogdanoff, René-Pierre Ménot et Gérard Vivier, « Les massifs cristallins externes des Alpes occidentales françaises, un fragment de la zone interne varisque / The external crystalline massifs of the French western Alps, a part of the internal variscan zone », Sciences Géologiques, bulletins et mémoires, vol. 44, no 3, , p. 237–285 (DOI 10.3406/sgeol.1991.1868, lire en ligne, consulté le )
  3. J.-C. Barfêty et A. Pêcher, « Saint-Christophe-en-Oisans », Bureau de recherches géologiques et minières, (lire en ligne)
  4. J. Debelmas, « Orcières », Bureau de recherches géologiques et minières, (lire en ligne)
  5. J.C. Barféty, G. Montjuvent, A. Pécher et F. Carme, « La Mure », Bureau de recherche géologiques et minières, (lire en ligne)
  6. R. Barbier et al., « La Grave », Bureau de recherches géologiques et minières, (lire en ligne)
  7. Massif des Écrins ou Massif de l'Oisans ?, sur le site vallouimages.com.
  8. Audrey Garric, « Dans le massif des Ecrins, le glacier Blanc, un géant en sursis », Le Monde, (lire en ligne , consulté le )
  9. Muriel Sanchez, « Le massif des Écrins, représentations et valorisation d’une haute montagne alpine », sur geoconfluences.ens-lyon.fr, Géoconfluences, (consulté le )
  10. Olivier Joseph, « Gravures du XIXe : Paysages de neige et de glace », sur le-cartographe.net, (consulté le )
  11. Musée de Grenoble, « Le Lac de l'Eychauda », sur www.museedegrenoble.fr (consulté le )
  12. Musée de Grenoble, « La Bérarde en Oisans et la vallée de la Pilatte », sur www.museedegrenoble.fr (consulté le )
  13. Ernest Hareux, Les maîtres de la Montagne. : La Meije et les Écrins., Grenoble, A. Gratier & J. Rey,
  14. Jean-Marc Barféty, « Un panorama de 6 m. de long :le tour d'horizon complet du Pelvoux, de Paul Helbronner », sur Bibliothèque Dauphinoise, (consulté le )
  15. Jean-Claude Tournou-Bergonzat, « Rétrospectives et hommages aux peintres alpinistes du XXe siècle », Physio-Géo. Géographie physique et environnement, no Volume 8, , p. 7–45 (ISSN 1958-573X, lire en ligne, consulté le )
  16. Alexis Nouailhat et Marie Tarbouriech, Le massif des Ecrins, Éd. du Fournel, , 64 p. (ISBN 978-2-36142-006-2 et 2-36142-006-6, OCLC 758822208, lire en ligne)
  17. « Horizons gagnés (Les) - Gaston Rebuffat - 1974 - Films de montagne - Cinémathèque d'images de montagne », sur Cinémathèque d'images de montagne (consulté le )
  18. Frédéric Zabalza, « « Le Méridien des Écrins » : Un road-movie vertical », Sud Ouest, (ISSN 1760-6454, lire en ligne, consulté le )
  19. Audrey Garric, « Trois ans sur les traces du loup dans le massif des Ecrins », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  20. Film documentaire, « Enfants de la Meije », sur www.film-documentaire.fr, (consulté le )
  21. Le Dauphiné Libéré, « Hautes-Alpes. Tournée dans le Briançonnais, la série Alex Hugo écrase la concurrence », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  22. Ghislaine Milliet, « Parc des Ecrins : la nature livre ses secrets en treize mini-films », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur, (consulté le )
  23. Thomas Richardson, « Cannes : des films tournés en Isère attendus sur la Croisette », sur ESSOR Isère, (consulté le )
  24. Le Dauphiné Libéré, « Saint-Christophe-en-Oisans. La Bérarde a présenté son festival du film de montagne », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  25. « Histoire de Musiques en Écrins », sur Festival Musiques en Ecrins (consulté le )
  26. « Histoire du Festival », sur Festival Messiaen au Pays de la Meije (consulté le )
  27. Le Dauphiné Libéré, « Hautes-Alpes. L'Argentière-la-Bessée : Le Festival Brassens de retour pour sa 16e édition », sur www.ledauphine.com, (consulté le )
  28. Adrien Citeau, « Hautes-Alpes : le festival les Envoyageurs revient pour sa 8e édition à Vallouise-Pelvoux les 23 et 24 août ! », sur D!CI, (consulté le )
  29. « Concept - Tournée des Refuges », sur tourneedesrefuges.fr (consulté le )
  30. Laure Llado, « L'expérience musicale en refuge de montagne », Mémoire, (lire en ligne)
  31. Étienne Bruhl, Accident à la Meije, Hoëbeke, , 336 p. (ISBN 2-84230-001-7 et 978-2-84230-001-2, OCLC 409371646, lire en ligne)
  32. Michel Tailland, « Présentation », Babel. Littératures plurielles, no 20, , p. 5–8 (ISSN 1277-7897, lire en ligne, consulté le )
  33. Michel Desorbay, Les hauts lieux, Éditions Belledonne, , 159 p. (ISBN 978-2911148095)
  34. Jean-Marie Delthil, Rouge blanc rose, Publibook, (ISBN 9782748374001), p. 352
  35. François Labande, La saga des Écrins, Guérin, , 457 p. (ISBN 978-2-35221-090-0 et 2-35221-090-9, OCLC 887584027, lire en ligne)
  36. Pierre Charmoz et Jean-Louis Lejonc, Écrins fatals! : la première enquête de Sherlock Holmes, Éditions Guérin, , 151 p. (ISBN 978-2-35221-124-2 et 2-35221-124-7, OCLC 908437862, lire en ligne)
  37. Xavier-Marie Bonnot, La dame de pierre, Belfond, , 438 p. (ISBN 978-2-7144-6053-0 et 2-7144-6053-4, OCLC 946649052, lire en ligne)
  38. Jean-Marc Barféty et Michel Tailland, Le massif des Écrins : histoire d'une cartographie : de l'Antiquité à l'aube du XXe siècle, (ISBN 978-2-36142-149-6 et 2-36142-149-6, OCLC 1104589488, lire en ligne)
  39. Gérard Guerrier, Le seigneur des Écrins, Éditions du Mont-Blanc, , 280 p. (ISBN 2365451292)
  40. Alain Marmonier, Histoire des refuges du massif des Écrins, L'harmattan, , 232 p. (ISBN 978-2-343-25697-9)

Voir aussi


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Bibliographie



Randonnée


Alpinisme


Articles connexes



Liens externes



На других языках


[de] Pelvoux

Das Pelvoux, auch Écrins, ist eine Gebirgsgruppe im Dauphiné in Frankreich. Im Pelvoux befinden sich die höchsten Berge der Dauphiné-Alpen. Die Hauptgipfel der höchsten Massive sind Barre des Écrins (4102 m), Grand Pic de la Meije (3983 m) und l’Ailefroide Occidentale (3954 m). Das Pelvoux umfasst den Nationalpark Écrins. Die Gebirgsgruppe erstreckt sich zwischen Grenoble im Nordwesten, Briançon im Osten und Gap im Süden. Ihre natürlichen Grenzen bilden die Täler der Romanche (l'Oisans), der Guisane (Briançonnais), der Durance und des Drac (Champsaur). Von diesen dringen einige Seitentäler zum Teil tief ins Herz des Gebirges. Dies sind das Tal des Vénéon mit dem Bergsteigerdorf La Bérarde, das Valjouffrey, das Valsenestre, das Valgaudemar, das Vallouise, das Vallée de Freissinières und das Champoléon.

[en] Massif des Écrins

The mountains of the Massif des Écrins (French: [ma.sif de.z‿e.kʁɛ̃]; Écrins Massif) form the core of Écrins National Park in Hautes-Alpes and Isère in the French Alps.[1]
- [fr] Massif des Écrins

[it] Massiccio degli Écrins

Il massiccio degli Écrins (detto anche "massiccio del Pelvoux" - in francese massif des Écrins oppure massif du Pelvoux) è un massiccio montuoso francese delle Alpi del Delfinato, uno dei 4000 delle Alpi, posto nel cuore del parco nazionale degli Écrins.



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