Le col de la Colombière est un col situé en France dans le massif alpin des Bornes, en Haute-Savoie.
Cet article est une ébauche concernant un col de montagne et la Haute-Savoie.
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Col de la Colombière | |||
Le col et son versant sud. | |||
Altitude | 1 607 m[1] | ||
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Massif | Massif des Bornes (Alpes) | ||
Coordonnées | 45° 59′ 32″ nord, 6° 28′ 32″ est[1] | ||
Pays | ![]() | ||
Vallée | Borne (sud-ouest) | Foron du Reposoir (nord-est) | |
Ascension depuis | Le Grand-Bornand | Scionzier | |
Déclivité moy. | 5,8 % | 6,8 % | |
Déclivité max. | 11[2] % | 10,2 % | |
Kilométrage | 11,8 km | 16,3 km | |
Accès | D4 | D4 | |
Fermeture hivernale | novembre-mai | ||
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Il permet de relier le cœur du massif, notamment les vallées du Borne et du Fier où se trouvent Le Grand-Bornand, La Clusaz ou encore Thônes, avec la vallée de l'Arve au nord. Situé à 1 607 mètres d'altitude, il est un point de passage routier et cycliste populaire et un lieu de départ de randonnée mais est fermé l'hiver car non déneigé.
Situé à 1 607 mètres, il relie les vallées du Grand-Bornand et du Reposoir, entre le massif des Bornes au nord-nord-ouest, et la chaîne des Aravis au sud-sud-est. Avec le col des Aravis, il s’agit d'un point de passage au travers de la chaîne éponyme, mais il est d’importance secondaire : la cluse de la vallée de l'Arve, reliant Bonneville à Sallanches, offre une voie passage plus aisé qu’emprunte d’ailleurs l’autoroute Blanche.
Le col de la Colombière est de ce fait fermé l'hiver, sauf nécessité particulière. Les sentiers au départ du col sillonnent la chaîne du Bargy, principal belvédère sur les Aravis culminant à 2 438 mètres à la pointe Blanche. L'accès au col est possible par la route du Grand-Bornand (vallée du Chinaillon) d'où l'on peut découvrir une belle vue sur le massif de la Tournette et les Aravis, et par la route de Scionzier (vallée du Reposoir) d'où l'on découvre, après le Reposoir, les aiguilles rocheuses.
Escaladé à 23 reprises, ce col classé en 1re catégorie depuis 1978 figure au nombre des principales difficultés alpestres du Tour de France[3], notamment lorsqu'il est escaladé en fin de parcours, entre le col des Aravis et le col du Joux-Plane. Voici les coureurs qui ont franchi le col en tête :
Année | Étape | Catégorie | Coureur |
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1960 | 18 | 2 | ![]() |
1968 | 19 | 2 | ![]() |
1975 | 17 | 2 | ![]() |
1978 | 17 | 1 | ![]() |
1980 | 18 | 1 | ![]() |
1982 | 17 | 1 | ![]() |
1983 | 18 | 1 | ![]() |
1984 | 19 | 1 | ![]() |
1985 | 12 | 1 | ![]() |
1987 | 22 | 1 | ![]() |
1990 | 10 | 1 | ![]() |
1991 | 18 | 1 | ![]() |
1994 | 18 | 1 | ![]() |
1997 | 15e | 1 | ![]() |
2000 | 16e | 1 | ![]() |
2002 | 17e | 1 | ![]() |
2006 | 17e | 1 | ![]() |
2007 | 7e | 1 | ![]() |
2009 | 17e | 1 | ![]() |
2010 | 9e | 1 | ![]() |
2016 | 20e | 1 | ![]() |
2018 | 10e | 1 | ![]() |
2021 | 8e | 1 | ![]() |
Son ascension, classée en 1re catégorie après la descente du col de Romme, fut au programme de la 5e étape du critérium du Dauphiné 2020. Le col a été également grimpé lors de la 8e étape du critérium du Dauphiné 2021, par Le Grand Bornand, un versant classé en 1re catégorie. Mark Padun l'a franchi en tête.
Le col de la Colombière est également parfois grimpé par les cyclistes amateurs sur les cyclosportives la Time Megève Mont Blanc et la Grand Bô.
Le versant nord à partir de Cluses représente 1 128 m de dénivelée en 19,5 km (moyenne 5,7 %). Mais la montée débute véritablement à partir de Scionzier pour une distance de 16,3 km. Elle démarre par 2 km en pente modérée jusqu’à Blanzy avant de rentrer dans des pourcentages un peu plus soutenus variant de 6 à 8 % pendant 4 km. Malgré les arbres qui masquent le paysage, on peut parfois distinguer Scionzier et Cluses que la route domine après quelques kilomètres. Mais cette portion est suivie d’un replat qui permet d’emmener un plus gros braquet pendant 3 km, toujours en forêt et ce jusqu’au village de Le Reposoir, à la jonction de la route du col de Romme. Cette partie suit le cours d’un torrent. Mais à la sortie de ce village, à la moitié de l’ascension, une petite série de lacets marque le début de pourcentages nettement plus difficiles et sans répit jusqu’au col. Le paysage est désormais découvert, permettant d’observer entièrement Le Reposoir et sa chartreuse mais aussi la pointe Percée (2 752 m) ; et la route est beaucoup moins à l’ombre. À 4 km environ du col, il faut passer un petit raidillon mais la suite est encore plus difficile. En effet, à 3 km du sommet, on peut distinguer l’un des chalets présents au col. Mais pour y parvenir, il faut grimper une pénible route à flanc de montagne avec notamment un pourcentage de 10 % enregistré sur les 1 500 derniers mètres, et de surcroît rectiligne.
Le versant sud, nettement plus facile, représente une distance de 16,5 km en partant de La Clusaz mais comprend une descente de 4 km jusqu'à la sortie de Saint-Jean-de-Sixt. C’est pourquoi on considère qu’il débute véritablement au Grand-Bornand pour une distance de 11,8 km. Les cinq premiers kilomètres présentent des moyennes proches de 5 à 6 %[2] avec des lignes droites entrecoupées de larges épingles. Ils sont suivis d’une courte portion plane avant un passage légèrement plus pentu avant d’entrer dans le village du Chinaillon où la pente est plus douce[5]. Après ce village, on entre dans les alpages et les pourcentages sont supérieurs à 7 % dans les deux avant-derniers kilomètres[5]. Les deux derniers kilomètres font face à d’imposantes barres rocheuses et le dernier kilomètre est nettement plus raide avec une moyenne de 8 % et une difficile ligne droite pour atteindre les chalets du col de la Colombière. La descente sur le Grand-Bornand, bien qu’elle ne soit pas très pentue, présente l’avantage d’offrir une grande visibilité sur les épingles plus bas.
À 2 km du col de la Colombière, sur le versant sud-ouest, se trouve le début d’une piste de via ferrata d’une longueur de 1 100 m pour un dénivelé de 590 m. Elle permet d’atteindre les 2 000 m d’altitude sur les falaises. Le col de la Colombière est aussi un lieu de départ de sentiers de petite randonnée.
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