Les monts Simien (ስሜን (Semén) en amharique) forment une partie des plateaux d'Éthiopie dans la partie nord du pays, au nord-est de Gondar. Abritant le parc national du Simien, ils sont reconnus patrimoine mondial par l'UNESCO.
Sommets des monts Simien.Gélada dans les monts Simien.
Toponymie
Si le mot semien signifie «nord» en amharique, sa forme ancestrale vient selon l'historien Richard Pankhurst de «sud» en guèze, en raison de sa situation par rapport à la ville d'Aksoum.
Géographie
La chaîne de montagnes est constituée de plateaux séparés par des vallées et parsemés de sommets. Le plus haut d'entre eux est celui du Ras Dashan, culminant à 4 550 mètres[1]. D'autres sommets notables sont ceux du Bwahit (4 430 m) et du Kidis Yared (4 435 m). On y retrouve des animaux tels le bouquetin d'Abyssinie, le gélada et le caracal ainsi que quelques loups d'Éthiopie.
Ce massif montagneux est essentiellement constitué de trapps basaltiques sculptés par l'érosion pendant 15 à 40 millions d'années. Il est l'un des rares endroits d'Afrique où la neige tombe régulièrement[2].
Histoire
Chutes des monts Simien, se jetant dans le Gishe Abbai, près de Debarq.
Les monts Simien sont mentionnés dans l'ouvrage du IVesiècle Monumentum Adulitanum(en). Ils sont décrits comme des «montagnes inaccessibles couvertes de neige[trad 1]» couvrant les soldats jusqu'aux genoux. Le jésuite du XVIIesiècle Jerónimo Lobo et l'explorateur du XIXesiècle Henry Salt font un constat similaire[3],[4].
Bien qu'elles constituent un milieu relativement inhospitalier, les montagnes sont parsemées de villages reliés par des chemins. Elles ont notamment été le lieu de résidence de juifs éthiopiens, les Beta Israel, qui s'y sont réfugiés après avoir été souvent attaqués à Dembiya par des dirigeants chrétiens zélés[5].
Vers la fin de la Zemene Mesafent, le dejazmachWube Haile Mariam conservait son arsenal et ses richesses au mont Hai(en)[6].
Notes et références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé «Semien Mountains» (voir la liste des auteurs).
(en) Frederick J. Simoons, «Snow in Ethiopia: A Review of the Evidence», Geographical Review, vol.50, , p.402-411
(en) Jerónimo Lobo (trad.Donald M. Lockhart), The Itinerário of Jerónimo Lobo, Londres, Hakluyt Society, , p.240
(en) Henry Salt, A Voyage to Abyssinia and Travels into the Interior of that Country, Londres, Frank Cass, , p.352
(en) James Quirin, «Caste and Class in Historical North-West Ethiopia: The Beta Israel (Falasha) and Kemant, 1300-1900», Journal of African History, vol.39, , p.195-220 (lire en ligne)
(en) Henry A. Stern, Wanderings among the Falashas in Abyssinia, Londres, , p.75
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