Le mont Carmel, en hébreu הַר הַכַּרְמֶל, Har HaKarmel, littéralement en français « le vignoble de Dieu », est une montagne côtière d'Israël surplombant la mer Méditerranée. La ville de Haïfa se trouve en partie sur le flanc du mont Carmel, ainsi que quelques petites villes, comme Nesher ou Tirat Carmel.
Pour les articles homonymes, voir Mont Carmel (homonymie).
Mont Carmel | |
![]() Carte du mont Carmel. | |
Géographie | |
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Altitude | 546 m, Rom Carmel |
Massif | Vallée du Grand Rift |
Longueur | 39 km |
Largeur | 8 km |
Administration | |
Pays | ![]() |
Districts | Haïfa, Nord |
Géologie | |
Roches | Calcaire et silex |
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Sites de l’évolution humaine du mont Carmel : les grottes de Nahal Me’arot / Wadi el-Mughara *
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Pays | ![]() |
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Type | Culturel |
Critères | (iii), (v) |
Superficie | 54 ha |
Zone tampon | 370 ha |
Numéro d’identification |
1393 |
Zone géographique | Europe et Amérique du Nord ** |
Année d’inscription | 2012 (36e session) |
* Descriptif officiel UNESCO ** Classification UNESCO |
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En raison de la végétation luxuriante sur les pentes des collines, ainsi que de la présence de nombreuses grottes sur le versant plus raide, le massif du Carmel est devenu le repaire de criminels[1]. Pendant la Première Guerre mondiale, le mont Carmel a joué un rôle stratégique important. La bataille de Megiddo a eu lieu à la tête d'un passage à travers la crête du mont Carmel, qui surplombe la vallée de Jezreel au sud. Le général Edmund Allenby a conduit les forces britanniques, lors de cette bataille qui a été le point tournant dans la guerre contre l'Empire ottoman. La vallée de Jezréel avait déjà été l'hôte de nombreuses batailles, (y compris la bataille de très grande importance historique de Megiddo) entre les Égyptiens et les Cananéens, mais c'est seulement dans la bataille du XXe siècle que les crêtes du Carmel ont elles-mêmes joué un rôle important, en raison de l'évolution des munitions.
Le nom mont Carmel a été utilisé de trois manières différentes[1] :
Le massif montagneux du Carmel fait environ 6,5 à 8 km de large, formant une crête escarpée sur la face nord-est (546 m de hauteur) et en pente progressive vers le sud-ouest. La vallée de Jezréel se trouve immédiate au nord-est. La plage forme une barrière naturelle dans le paysage, tout comme la vallée de Jezréel forme un passage naturel, ce qui explique que la montagne et la vallée ont eu un grand impact sur les migrations et les invasions venant de l'est au cours des siècles[1].
La montagne est composée d'un mélange de calcaire et silex, qui contient de nombreuses grottes, et couverte de plusieurs roches volcaniques[1],[2]. Les pentes de la montagne sont couvertes de végétation luxuriante, y compris chêne, pin, olivier et lauriers[2].
Plusieurs villes modernes sont situés sur les bords du massif, y compris Yoqneam sur sa crête orientale, Zikhron Yaakov sur le versant sud, les communautés druzes de Daliat el Karmel et Issifiya sur la partie la plus centrale de la crête, et les villes de Nesher, Tirat Carmel, et la ville de Haïfa, à l'extrême nord-ouest du promontoire et sa base. Un petit kibboutz appelé Beit Oren est également situé sur l'un des points les plus élevés du bord du massif au sud-est d'Haïfa.
Dans le cadre d'une campagne 1929-1934[3], entre 1930 et 1932, Dorothy Garrod a fouillé quatre grottes et un certain nombre d'abris sous roche situés sur le versant occidental du mont Carmel, le long du côté sud de la vallée de Nahal Me’arot/Wadi el-Mughara[4],[5]. Lors de ces fouilles, Dorothy Garrod a découvert des restes d’hommes de Néandertal et des premiers humains anatomiquement modernes dans un même ensemble culturel du Paléolithique moyen, le Moustérien. Le squelette d'une femme de Neandertal, nommé Tabun I, est considéré comme l'un des fossiles humains les plus importants jamais découverts[6]. Les fouilles à el-Tabun ont produit le plus long enregistrement stratigraphique dans la région d'activités humaines, du Paléolithique à nos jours, soit entre 600 000 et 750 000 années d'évolution humaine[7],[8]. Plusieurs sépultures bien conservées de Neandertal et d'Homo sapiens sont également présentes. Les traces de passage de groupes de chasseurs-cueilleurs nomades aux sociétés agricoles sédentaires complexes sont également enregistrées sur le site. Pris ensemble, ces éléments soulignent l'importance primordiale des grottes du mont Carmel pour l'étude de l'évolution biologique et culturelle de l'homme dans le cadre des changements paléo-écologiques[9].
Les Peuples de la mer s'installent sur les côtes du mont Carmel, probablement autour du milieu du IXe siècle av. J.-C., jusqu'à ce qu'ils en soient chassés par la conquête assyrienne de Teglath-Phalasar III en –732 av. J.-C.[10]
Le mont Carmel a été considéré comme un lieu offrant un accès vers YHWH, comme le suggère le livre d'Amos[1],[11].
Selon la Bible, le prophète Élie y résidait, d'où son autre nom de « mont Saint-Élie », en arabe جبل مار إلياس, jabal Mar Elyas. C'est sur le mont Carmel, qu'affrontant les prêtres de Baal au nom du Dieu d'Israël, il accomplit les miracles destinés à prouver aux Israélites l'inanité de leurs croyances idolâtres ou syncrétistes[12]. Après sa victoire, les prêtres de Baal ont été mis à mort.
Selon le deuxième livre des Rois, Élisée a traversé le massif du Carmel après avoir maudit un groupe de jeunes garçons qui s'étaient moqués de lui[13] à la suite de l'ascension d'Élie[14] : deux ourses femelles sortirent alors de la forêt et déchiquetèrent les enfants. Ceci ne signifie pas nécessairement qu'Élisée avait cherché asile face à une éventuelle réaction à la mort des enfants[1], bien que dans le livre d'Amos cette montagne était considérée comme étant un refuge, le livre d'Amos étant considéré par les experts bibliques comme étant antérieur aux écrits des livres des Rois[15],[16].
Selon Strabon, ces montagnes ont continué à être un lieu de refuge, au moins jusqu'au Ier siècle[17].
Les Carmélites pensent qu'une communauté d'ermites juifs vivait sur le mont Carmel du temps d'Élie, mais aucune preuve n'a été trouvée jusqu'à présent[18].
Selon Épiphane[19] le mont Carmel était un fief des Esséniens ; selon Flavius Josèphe[20], la region d'Enggadi l'était aussi.
Les membres des groupes américains modernes, qui se réclament être Esséniens, mais qui sont considérés par les chercheurs comme n'ayant aucun lien avec ce groupe historique[21], considèrent le mont Carmel comme ayant une grande importance religieuse à cause de la protection qu'il a offert au groupe des Esséniens historique.
Tacite relate que Vespasien est monté sur le mont Carmel pour consulter l'oracle qui s'y trouvait[2] ; Tacite rapporte qu'il y avait un simple autel, sans présence de temple[1].
Des moines byzantins édifient un monastère sur l'extrême pointe du plateau surplombant la mer. Le monastère est probablement consacré à sainte Marguerite (ou sainte Marine selon le nom en usage en orient). Ce monastère est détruit par les Perses de Khosro II en 614[10].
Un ordre religieux de l'Église catholique romaine, l'ordre du Carmel (Carmes et Carmélites), a été fondé sur le mont Carmel au XIIe siècle par saint Berthold (mort en 1195), pèlerin et croisé qui, avec quelques autres, s'est mis à vivre en ermite en Terre Sainte sur le mont Carmel comme l'avait fait avant eux le prophète Élie. Une chapelle dédiée à la Vierge Marie[22] est construite au centre des ermitages. L'église prend le nom de Notre-Dame du Mont-Carmel qui, rapidement, va donner le nom à cette communauté. Cet ordre a été organisé vers 1209 par saint Albert Avogadro, patriarche latin de Jérusalem qui lui a donné une règle[23] prescrivant la plus grande pauvreté, la solitude et le régime végétarien[24]. Louis IX a effectué en 1252 une visite du site[2].
Au XIIIe siècle, après la conquête de la Palestine par Saladin (chute de Jérusalem en 1187), jusqu'à la prise de Saint-Jean-d'Acre en 1291, les ermites quittent progressivement le mont Carmel pour se réfugier en Europe car leur sécurité ne peut plus être assurée dans leurs ermitages (en 1291 le monastère est détruit par les forces musulmane et les derniers ermites présents sur le site sont massacrés[18]). En Europe, la vie des ermites se transforme progressivement en une vie monastique telle que nous la connaissons aujourd'hui[25].
Durant les Croisades, le monastère a souvent changé de mains, devenant finalement une mosquée[2] ; sous contrôle islamique, le lieu a pris le nom de El-Maharrakah, ce qui signifie « la combustion », en référence au défi d'Élie face aux prêtres de Baal[2].
Après la chute de Saint-Jean-d'Acre, les Mamelouks rasent toutes les villes côtières pour empêcher le retour des croisés. Jusqu'en 1575, la ville n'est plus mentionnée dans la littérature, ni par les voyageurs ou pèlerins (ce qui amène certains à penser qu'elle n'était plus habitée). La reconquête ottomane en 1761 entraîne la lente reconstruction de la ville[18]. La ville d'Haïfa redevient un simple village de pêcheur[26] avant sa refondation en 1918.
En 1799, Napoléon, lors de la campagne d'Égypte, met le siège devant Saint-Jean-d'Acre. Il transforme le bâtiment du monastère (qui était transformé en mosquée) en un hôpital de campagne où il abandonne, lors de son retrait 2 000 hommes blessés et malades. Ces hommes seront massacrés par les troupes ennemies[18]. Mais, en 1821, la structure survivante est détruite par le pacha de Damas[2] qui souhaite éviter que ses ennemis utilisent le site pour s'y fortifier[18]. Il fait récupérer les pierres de l'édifice pour la construction de son palais[27].
Un nouveau monastère est reconstruit dans les années 1840, sur le site de la précédente installation[2].
Pendant la Première Guerre mondiale, en 1918, la bataille de Megiddo qui se déroule dans le massif du Carmel, est le point tournant dans la guerre contre l'Empire ottoman.
En 1909 Le mausolée du Báb est construit sur le mont Carmel. Un sanctuaire avec un dôme doré est construit au-dessus du mausolée initial en 1953[28]. La série de terrasses décoratives autour du sanctuaire est construite ensuite, ainsi qu'un ensemble de bâtiments administratifs destinés à être le « siège administratif de la religion ».
En 1959 est inauguré le Carmelit, dans la ville portuaire de Haïfa, un métro souterrain utilisant les techniques du funiculaire et du métro sur pneu[29].
En 2010, un grand incendie de forêt touche le mont Carmel ce qui a donné lieu à une aide internationale importante.
Dans la culture cananéenne antique, les « hauts lieux » étaient souvent considérés comme des lieux sacrés et le mont Carmel ne semble pas avoir fait exception ; Thoutmôsis III énumère, parmi ses territoires cananéens, « un promontoire sacré », et si cela équivaut à Carmel, ce que croient les égyptologues comme Gaston Maspero, alors cela indiquerait que le promontoire de la montagne était considérée comme sacrée depuis au moins le XVe siècle av. J.-C.[1] Selon le premier livre des Rois, il y avait un autel, dédié à YHWH, sur cette montagne qui était tombé en ruine au temps d'Achab, mais Élie en construisit un nouveau[30].
Jamblique décrit Pythagore visitant la montagne en raison de sa réputation de sainteté, et déclarant « qu'elle était la plus sainte de tous montagnes, et l'accès a été interdit à de nombreuses personnes ».
La cavité appelée « grotte d'Élie » recèle plusieurs centaines de graffitis grecs païens datant probablement du IIe siècle av. J.-C. ce qui pourrait indiquer que cet endroit servait de lieu de culte à Adonis ou Tammuz.
Tacite affirme qu'il y avait un oracle situé là et que Vespasien l'a consulté[2] ; Tacite rapporte qu'il y avait un autel[1], mais aucune image divine sur ce lieu[1],[2], ni de temple à proximité[2]. Un auteur anonyme du IVe siècle indique que le mont était consacré à Jupiter. Un pied votif découvert en 1932 semble confirmer la présence d'un culte à Jupiter Carmelus Heliopolitanus[10].
Dans la pensée religieuse juive, chrétienne et islamique[1], Élie, qui a vécu un temps dans une de ses grottes, est associé à cette montagne. En effet, un nom du mont Carmel est جبل مار إلياس, jabal Mar Elyas, soit mont Saint-Élie. Dans le premier livre des Rois, Élie défie 450 prophètes de Baal dans un affrontement particulier sur l'autel du mont Carmel pour déterminer quelle divinité était vraiment le dieu du royaume d'Israël[12], puis le récit se déroule pendant le règne du roi Achab et de son association avec les Phéniciens, les biblistes supposent que le Baal en question était probablement Melkart[31].
Selon le texte biblique dans 1R 18,17-40, le défi était de voir quelle divinité pourrait allumer le feu du sacrifice. Après que les prophètes de Baal ont échoué dans leur objectif, Élie fait verser de l'eau sur son sacrifice pour en saturer l'autel, puis il prie ; feu tombe et consume le sacrifice, le bois, les pierres, le sol et l'eau ce qui a incité les témoins (habitants d'Israël) à proclamer, « c'est l'Eternel qui est Dieu! c'est l'Eternel qui est Dieu ! ». Puis, à l'injonction d’Élie, ils massacrent les prêtres de Baal. Dans le récit, Élie a annoncé la fin d'une longue sécheresse, les nuages sont venus, le ciel est devenu noir et il pleuvait à verse.
Bien qu'il n'y ait aucune raison biblique de penser que le récit de la victoire d’Élie se réfère à une partie spécifique du mont Carmel[1], la tradition islamique le place à un point connu comme El-Maharrakah, ce qui signifie « la combustion »[2].
Élisée aurait également résidé un certain temps dans une grotte du mont Carmel comme l'indique le passage du deuxième livre des Rois (2R 4,25) concernant le miracle du fils de la Sunamite.
L'ordre du Carmel a été fondé sur le site qui, selon lui, avait été autrefois l'emplacement de la grotte d’Élie, à 520 m d'altitude à l'extrémité nord-ouest de la chaîne de montagne[1], sur son point le plus élevé. Bien qu'il n'y ait aucune preuve documentaire à l'appui, la tradition carmélite suggère qu'une communauté d'ermites juifs a vécu sur le site[18] à partir du temps d’Élie jusqu'à ce que le carmélites y fondent leur couvent. La Constitution des Carmélites de 1281 contient une note préfixée qui porte l'affirmation selon laquelle, « à partir du moment où Élie et Élisée ont habité avec ferveur le mont Carmel, les prêtres et les prophètes, juifs et chrétiens, ont vécu des vies dignes d'éloges dans la sainte pénitence près du site de la fontaine d’Élisée, dans une succession ininterrompue »[32].
Un monastère carmélite a été créée sur le site peu de temps après la création de l'ordre. Il a été consacré à Marie, dans son aspect d'« étoile de la mer » (stella maris en Latin) — une représentation médiévale assez commune de Marie[1]. Bien que Louis IX soit, à tort, communément considéré comme le fondateur, ce dernier a effectué une simple visite du site en 1252[2]. Au XIIIe siècle, les ermites quittent le site et se réfugient en Europe. L'ordre des Carmélites a grandi pour être l'un des grands ordres religieux catholiques dans le monde.
Au XVIIe siècle, avec l'aide du consul de France, les Carmes achètent plusieurs grottes situés proches du sommet de la montagne et obtiennent du pacha de Damas l'autorisation de refonder un monastère[18]. Celui-ci est à nouveau détruit au début du XIXe siècle. À la fin du XIXe siècle, un nouveau monastère est construit directement au-dessus de la grotte située à proximité du premier monastère, après que les fonds ont été recueillis par l'ordre des carmélites pour la restauration du monastère[2]. La grotte, qui constitue désormais la crypte de l'église monastique, est appelée « la grotte d'Élie » par les moines[2].
Un des plus anciens scapulaires est associé au mont Carmel et aux Carmélites. Selon la légende Carmes, le scapulaire de Notre-Dame du Mont-Carmel a d'abord été donné à Simon Stock, un carme anglais, par Marie, la mère de Jésus. Les Carmes se réfèrent à Marie comme Notre-Dame du Mont-Carmel, et la célèbrent le 16 juillet lors de la fête dédiée son titre de Notre-Dame du Mont-Carmel.
Le mont Carmel est considéré comme un lieu sacré pour les baha'is du monde entier. Il est l'emplacement du Centre mondial baha'i[33] et le mausolée du Bab. Le choix de l'emplacement des lieux saints bahá'ís a ses racines dans la localisation de la prison de son fondateur Mirza Husayn Ali Nuri, près de Haïfa lequel avait été arrêté et mis en prison au XIXe siècle par l'Empire ottoman qui régnait sur la Palestine.
Le mausolée du Báb est une structure où les restes du Bāb (le fondateur de babisme et précurseur du bahaïsme) ont été déposés. L'emplacement précis du sanctuaire sur le mont Carmel a été désigné par Baha'u'llah lui-même. Les restes du Bab ont été inhumés le 21 mars 1909 dans le mausolée composé de six pièces, construit en pierres du pays. La construction du sanctuaire avec un dôme doré a été réalisée au-dessus du mausolée en 1953[28]. La série de terrasses décoratives autour du sanctuaire a été achevée en 2001. Les marbres blancs utilisés étaient de la même source que les chefs-d'œuvre athéniens les plus anciens : la montagne du Pentélique.
Mirza Husayn Ali Nuri, le fondateur de la foi baha'ie, dans ses écrits, Les Tablettes du Carmel[34], a désigné la zone autour du sanctuaire comme devant être l'emplacement pour le siège administratif de la religion, les bâtiments administratifs bahá'ís ont été construits à côté de la terrasses décorative, et sont considérés comme l'Arc, en raison de leur disposition géographique.
La communauté musulmane Ahmadiyya a sa plus grande mosquée israélienne sur le mont Carmel, connue comme la mosquée Mahmood (Kababir). C'est une structure unique composée de deux minarets[35]. La mosquée a été visitée une fois par le président de l'État d'Israël, Shimon Peres, pour un dîner iftar[36].
Le monastère Stella Maris et sa situation donnant un panorama surplombant la ville d'Haïfa, la côte et la mer, est un lieu privilégié de tourisme pour les étrangers mais également les habitants locaux qui viennent bénéficier de la vue et du cadre des lieux. La basilique du monastère, ainsi que les grottes d’Élie sont visitées par des pèlerins juifs, chrétiens et musulmans qui viennent prier dans ces lieux[37].
Le mont Carmel est désigné au titre de réserve de biosphère par l'Unesco depuis 1996[38]. Les grottes de Nahal Me’arot ont été inscrites en 2012 au patrimoine mondial de l'humanité de l'Unesco[39].
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