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Les Coëvrons constituent un ensemble collinaire orienté nord-est / sud-ouest au nord d'Évron, entre Bas-Maine et Haut-Maine, dont le point culminant est le mont Rochard (357 m d'altitude). C'est de ce relief relevant du Massif armoricain que Paris tira en partie le porphyre de ses pavés.

Coëvrons
Localisation des Coëvrons en Mayenne.
Géographie
Altitude 357 m, Mont Rochard
Massif Massif armoricain
Administration
Pays France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Géologie
Âge Cambrien
Roches Roches sédimentaires, métamorphiques et magmatiques

Toponymie


Le massif est connu dès le Moyen Âge, sous des formes diverses : Capella Sanctæ Trinitatis de Couevron (archives de la Sarthe), Montem Crebuon (cartulaire d'Évron) en 989, Sylva de Coesvrons (cartulaire d'Évron) en 1219, In memore de Coivronio (cartulaire de Champagne) en 1222, Couevrons (Louis-Julien Morin de la Beauluère) en 1327, les landes des Couevrons (aveu de Sillé) en 1672, et Les montagnes des Couesvrons (Hubert Jaillot) en 1706[réf. nécessaire].

Origine sans doute gauloise (*caito > ceto- & *bronnio : « mamelon boisé »)[réf. nécessaire]. Albert Dauzat n'a pas traité ce toponyme[1], le considérant sans doute comme obscur.


Géographie



Situation, topographie


La chaîne se trouve limitée, au nord comme au sud, par deux vallées anciennes, profondes, creusées par deux cours d'eau disparus dont l'emplacement primitif n'est plus représenté que par des tronçons de divers ruisseaux : tels sont, au nord de la chaîne, le ruisseau des Defais, entre Cordé et Quincampoix (Sarthe) ; l'Orthe, entre le bois de la Foutelaie et Saint-Pierre ; l'Erve, depuis Vimarcé jusqu'à Assé-le-Bérenger ; enfin, au sud, les ruisseaux de Voutré et de la Vègre, qui sont dans le prolongement l'un de l'autre mais qui coulent en sens inverse et ne sont séparés à leur point d'origine que par un seuil sans importance. La direction de cette dernière vallée est facile à suivre jusqu'à Sillé où on la retrouve très nette entre cette ville et la butte d'Oigny, et aussi encore plus à l'est ; elle a d'ailleurs été utilisée pour le tracé du chemin de fer de Laval au Mans, lequel profite de cette dépression pour sortir du Massif armoricain et déboucher dans la plaine oolithique de Conlie (Champagne). Le fond des deux vallées servant de limite nord et sud aux Coëvrons est à un niveau très inférieur par rapport au sommet de la chaîne ; la différence d'altitude varie entre 130 m et 170 m.

Le point culminant se trouve à l'ouest, le mont Rochard qui culmine à 357 m d'altitude.


Hydrographie



Géologie


La constitution géologique des Coëvrons en explique clairement le modelé.


Faune et flore



Histoire


Les grès des Sources et de Courtaliéru ont été exploités par la Société des carrières de l'Ouest comme pavés, principalement pour les rues de Paris, puis cette exploitation s'est déportée dans la Charnie près de Torcé-Viviers-en-Charnie (Tertre-Blanc, Gros-Fouteau) et à Sainte-Suzanne (Le Pont-neuf) ; cette dernière carrière a été désaffectée en 1939, où elle occupait encore 30 à 40 ouvriers carriers.

Au-delà de la chaîne de collines, nettement circonscrite, qui s'étend du signal de Voutré à Montreuil-le-Chétif, le terme Coëvrons désigne aussi aujourd'hui plus généralement la région d'Évron. Ainsi le syndicat à vocation économique et touristique des Coëvrons (SVET) a exercé de 1966 à 2012 sa compétence sur les cantons de Bais, d'Évron, de Montsûrs et de Sainte-Suzanne. Une nouvelle communauté de communes a vu le jour, sur le même périmètre, le sous le nom de Communauté de communes des Coëvrons.


Activités


Sur le versant sud des Coëvrons, à Voutré, au lieu-dit La Kabylie, est exploitée une importante carrière reliée à la route et à la voie ferrée Laval - Le Mans. On y exploite une brèche de pétrosilex et de porphyrite, qui servirent à la fabrication du macadam ou pour constituer le ballast des voies de chemin de fer ; les petits éclats provenant du cassage de la pierre étaient autrefois utilisés pour épandre à la surface des pavés de bois. Cette carrière, complétée par celle de la Massotrie exploitée actuellement, fournit aujourd'hui d'excellents matériaux pour la construction et la réparation des routes et autoroutes, ainsi que des voies ferrées de RFF (Réseau ferré de France).


Notes et références


  1. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 199a, articles Coësmes, Cœuvres, Coëx

Voir aussi



Articles connexes



Bibliographie





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