Le lac à Jack est un plan d'eau douce situé dans le territoire non organisé de Lac-Pikauba, dans la municipalité régionale de comté de Charlevoix, dans la région administrative de la Capitale-Nationale, dans la province de Québec, au Canada. Ce plan d'eau est situé dans la réserve faunique des Laurentides.
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Lac à Jack | ||
Administration | ||
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Pays | Canada | |
Province | Québec | |
Région | Capitale-Nationale | |
MRC | Charlevoix | |
TNO | Lac-Pikauba | |
District forestier | Réserve faunique des Laurentides | |
Géographie | ||
Coordonnées | 47° 37′ 14″ N, 71° 00′ 22″ O | |
Superficie · Maximale |
2,3 km2[1] |
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Longueur | 3,3 km | |
Largeur | 1,7 km | |
Altitude | 821 m | |
Hydrographie | ||
Alimentation | (sens horaire, à partir de l'embouchure) Décharge du lac Fronsac, décharge du Petit lac à Jack, décharge du Lac des Blaireaux. | |
Émissaire(s) | Décharge menant au lac Fronsac | |
Géolocalisation sur la carte : Capitale-Nationale
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Le lac à Jack constitue l'un des plans d'eau de tête de la rivière Malbaie. Ce lac de montagne est entièrement situé en zone où la foresterie a toujours été l'activité économique prédominante. Au milieu du XIXe siècle, les activités récréotouristiques ont pris de l'essor. À cause de l'altitude, ce lac est normalement gelée de la fin octobre à fin avril; néanmoins, la période sécuritaire de circulation sur la glace est habituellement de début décembre à avril.
Des routes forestières secondaires desservent la partie sud du bassin versant du lac à Jack. La partie nord-est ne comporte pas de route carrossable.
Situé en zone forestière dans le territoire non organisé de Lac-Pikauba dans la réserve faunique des Laurentides, le lac à Jack (longueur: 3,3 km; altitude: 821 m) est situé sur le versant ouest de la vallée de la rivière Malbaie. Il couvre une superficie de 2,3 km² dans une cuvette partiellement marécageuse. Le lac à Jack a été modifié par des aménagements destinés à faciliter la drave qui se pratique à chaque printemps, notamment la construction du barrage. Le lac à Jack est surtout alimenté à l'ouest par la décharge du Lac Fronsac via un détroit 0,3 km et par la décharge (venant du nord) du Petit lac à Jack via un détroit de 0,8 km. Le barrage à l'embouchure du lac à Jack est située du côté Est du lac. Cette embouchure est située à:
À partir de l'embouchure du lac à Jack, le courant descend sur 2,1 km vers le sud la décharge du lac à Jack; de là, le courant suit le cours de la rivière Malbaie sur 148,9 km avec une dénivellation de 818 m laquelle se déverse à La Malbaie dans le fleuve Saint-Laurent[2].
L'un des plus étendus de la réserve faunique des Laurentides, le lac à Jack s'avère populaire pour la pêche à la truite mouchetée (30 000 prises par an). En sus, un circuit de canot-camping sur la rivière Malbaie débute au pied du barrage pour traverser tout le parc; la descente permet d'admirer le paysage sauvage du parc.
Cette désignation toponymique parait sur la carte régionale numéro 3, 1943.
L'appellation "Grand lac à Jack" paraissait sur les cartes au début du XXe siècle. L'origine du toponyme reste incertaine. Néanmoins, la présence d'un Amérindien nommé Jacques Bacon, qui passait l'été à camper dans ces parages avec sa famille, il y a plusieurs décennies, pourrait être liée à l'origine de ce plan d'eau. La construction du barrage du Lac-à-Jack a permis le passage d'une route qui relie le secteur du lac Jacques-Cartier au parc de conservation des Grands-Jardins. Ce nom fut approuvé le 3 avril 1959 par la Commission de géographie du Québec. Grand lac Jack et Grand lac à Jack sont des variantes du nom officiel[3].
Le toponyme "Lac à Jack" a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[1].
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