geo.wikisort.org - Montagne

Search / Calendar

La vallée du Gesso (en italien valle Gesso, en occitan Val Ges), est une vallée du Piémont italien formée du vaste bassin du Gesso, fortement modelé par l'action des glaciers[1].

Vallée du Gesso

Le village d'Entracque, un centre important de la vallée.
Massif Massif du Mercantour-Argentera (Alpes)
Pays Italie
Région Piémont
Province Coni
Coordonnées géographiques 44° 13′ nord, 7° 23′ est
Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Piémont
Orientation aval Nord-est
Longueur 25 km
Type Vallée glaciaire
Écoulement Gesso
Voie d'accès principale SP 22

Elle est située dans la province de Coni, dans la portion du massif des Alpes maritimes où se situent ses plus hauts sommets (mont Argentera, 3 297 m). Géographiquement, elle constitue la charnière entre deux tronçons du massif perpendiculaires entre eux, puisqu'au nord se trouve la vallée de la Stura di Demonte issue d'une ligne de crête nord-sud, et à l'est le val Vermenagna issu d'une ligne de crête est-ouest. Au sud se trouvent les vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya, dans le département français des Alpes-Maritimes.

La longueur de la vallée est d'environ 25 km, de la crête frontière à la plaine du Pô qu'elle atteint à Borgo San Dalmazzo. Son territoire est divisé, de l'amont vers l'aval, entre les communes d'Entracque, Valdieri, Roaschia et Roccavione.


Géographie



Géomorphologie


Schéma géomorphologique de la vallée du Gesso : Lignes de crêtes : orangeFonds de vallées : bleuCentres habités : noir
Schéma géomorphologique de la vallée du Gesso :
Lignes de crêtes : orange
Fonds de vallées : bleu
Centres habités : noir

De par sa position à l'intérieur de la courbure des Alpes, la vallée a une configuration assez complexe. Le fond de la vallée présente une série de ramifications successives, séparées par des crêtes secondaires de dimensions considérables : par exemple, la crête qui sépare le vallone della Meris du vallone di Valasco culmine au Monte Matto à presque 3 100 m d'altitude.

En partant du débouché de la vallée, à proximité de Borgo San Dalmazzo et du confluent avec le torrent Vermenagna, la vallée remonte vers le sud-ouest.

La vallée principale dépasse Valdieri, toujours en direction du sud-ouest, et bifurque après quelques kilomètres : une branche continue vers le sud-ouest sous le nom de valle Gesso della Valletta, et une autre vers le sud-est sous le nom de valle Gesso di Entracque. Jusqu'à cet embranchement, le fond de la vallée est très large.


Vallée du Gesso della Valletta

C'est la vallée qui, depuis l'embranchement, continue vers le sud-ouest. La vallée se rétrécit beaucoup et, à proximité de Sant'Anna di Valdieri, elle prend presque un caractère de gorge.

La vallée du Gesso della Valletta continue vers le sud-ouest, toujours encaissée.

Le pian del Valasco dans le vallon du même nom.
Le pian del Valasco dans le vallon du même nom.

La vallée rejoint les Terme di Valdieri, où elle s'élargit de nouveau et présente de nouveaux embranchements.

La vallée du Gesso della Valletta tourne par contre vers le sud à partir des thermes, prenant le nom de valle della Valletta, et elle monte vers la crête du partage des eaux avec la France ; au fond de la vallée se trouve le refuge Regina Elena. Du côté est, plusieurs vallons se détachent, de direction générale ouest-est et remontant vers la crête de l'Argentera, parmi lesquels :


Vallée du Gesso di Entracque

C'est la vallée qui, depuis l'embranchement un peu en amont de Valdieri, remonte vers le sud-est, rejoignant bientôt le village d'Entracque où elle bifurque.


Orographie


En raison de sa morphologie, la vallée est riche en crêtes et lignes de partage des eaux internes, en plus de celles qui la séparent des vallées environnantes.

Le mont Malinvern vu depuis les lacs de Terre Rouge.
Le mont Malinvern vu depuis les lacs de Terre Rouge.
Caïres de Cougourde.
Caïres de Cougourde.

La crête la plus importante de par ses dimensions est la crête frontière qui sépare la vallée du Gesso de la France. On y trouve plusieurs sommets d'altitude remarquable tels que, de l'ouest vers l'est, sur la ligne de partage des eaux avec la Tinée :

sur la ligne de partage des eaux avec la Vésubie :

sur la ligne de partage des eaux avec la Gordolasque, affluent de la Vésubie :

sur la ligne de partage des eaux avec la Roya :

La ligne de partage des eaux avec la vallée de la Stura di Demonte, qui délimite la vallée du Gesso au nord-ouest, part du mont Malinvern ; on y trouve en descendant, en suivant le côté est du vallone di Riofreddo de la vallée de la Stura :

puis sur la crête nord du vallone della Meris :

Le sommet central du Monte Matto.
Le sommet central du Monte Matto.

Des sommets importants sont aussi présents sur les lignes de partage des eaux internes à la vallée du Gesso. Partant de la ligne de partage des eaux précédente à la Rocca la Paur, la crête sud du vallone della Meris le sépare du vallone di Valasco et de la vallée du Gesso della Valletta, et on y trouve en allant vers l'est en direction du débouché du vallone della Meris à Sant'Anna di Valdieri :

La crête de l'Argentera du Corno Stella à la Cima di Nasta. Au premier plan, la Madre di Dio.
La crête de l'Argentera du Corno Stella à la Cima di Nasta. Au premier plan, la Madre di Dio.
Le Corno Stella vu du sud-est.
Le Corno Stella vu du sud-est.

Plus à l'est, partant de la Cime Guilié (2 999 m), la crête entre les vallées du Gesso della Valletta et du Gesso di Entracque, caractérisée par le plus haut sommet du massif des Alpes maritimes, l'Argentera, présente aussi en la suivant vers l'aval :

puis au-delà du colle del Chiapous :

Un peu plus à l'est, sur la ligne de partage des eaux entre le valle della Rovina et le valle Gesso della Barra, qui part de la Cime de l'Agnel (2 927 m), on trouve en descendant :

Toujours plus à l'est, sur la ligne de partage des eaux entre le valle Gesso della Barra et le vallone di monte Colombo, qui part de la Cime du Gélas (3 143 m), on trouve :

Encore plus à l'est, la ligne de partage des eaux entre le valle Gesso della Barra et le vallone del Bousset part de la Cime de Vernasque (2 849 m) ; on y trouve en descendant :

Enfin, la ligne de partage des eaux avec le val Vermenagna, qui délimite la vallée du Gesso à l'est, part de la Roche de l'Abisse (2 755 m) ; on y trouve en allant vers l'aval :


Cols


De nos jours, la vallée ne présente pas de cols carrossables. Les principaux cols accessibles à pied qui relient la vallée du Gesso aux vallées avoisinantes sont, de l'ouest vers l'est :

Étant donné les particularités orographiques et morphologiques de la vallée, il y a aussi de nombreux cols intérieurs qui mettent en communication les divers embranchements de la vallée principale. Les principaux sont, globalement de l'ouest vers l'est :


Histoire



Antiquité


La vallée du Gesso fut probablement habitée dès l'époque préromaine par les Ligures Apuani (Liguri montani), vaincus et assujettis par les Romains en 14 av. J.-C.[3]. La vallée présentait à l'époque un intérêt stratégique et commercial considérable, du fait de la présence de la voie du col de Fenestre (route du sel), importante voie de communication entre la côte et la plaine du Pô citée même par le géographe grec Strabon[4]. La vallée du Gesso fut réunie au municipe de Pedona (aujourd'hui Borgo San Dalmazzo), et il s'y construisit probablement des colonies romaines[4],[3].

Le christianisme commença à pénétrer dans la vallée vers le milieu du IIIe siècle, avec la prédication de Saint Dalmas de Pedona.


Moyen Âge


Vers l'an 600 arrivèrent des moines bénédictins qui fondèrent l'abbaye de Pedona, et celle-ci prit le contrôle de toutes les terres de la vallée[3],[4]. En 901, l'empereur Louis III fit don de l'abbaye et des terres dépendant de celle-ci à l'évêque d'Asti[3],[4]. À cette époque, la vallée fut la cible d'incursions sarrasines[4].

Au XIIIe siècle, après être brièvement restée sous le contrôle du marquisat de Saluces, la vallée passa sous la seigneurie des Anjou, qui avaient créé un comté au Piémont avec Coni pour chef-lieu[4],[3]. C'est à peu près à cette période que les villages de la vallée se constituent en communes libres ; elles reconnaissent la juridiction de l'abbaye de Pedona, mais jouissent d'une liberté et d'une autonomie larges[3],[4],[5],[6].

Au XIVe siècle, la vallée passa sous le contrôle d'Amédée VI de Savoie, le « Comte Vert », qui la céda en fief au marquis Carlo di Ceva en 1373[4],[3]. La vallée revint sous le contrôle direct de la maison de Savoie en 1424, et suivit la destinée du duché jusqu'au traité de Cateau-Cambrésis en 1559[4],[5].

À cette époque, la vallée jouit d'une certaine tranquillité. Au XIVe siècle, il est signalé une circulation importante, aussi bien civile que militaire, sur la route du col de Fenestre[3]. À la fin du XVe siècle, on signale une présence accrue de l'Église vaudoise[4].


Époque moderne


La peste de 1630-1631 fait de nombreuses victimes dans la vallée. En ces mêmes années, Valdieri et Entracque furent érigés en nouveaux fiefs, tandis que Roaschia le sera plus tard vers la fin du XVIIe siècle[4],[5],[6].


Époque contemporaine


Après la Révolution française de 1789, la vallée voit diverses activités militaires. En 1793, les troupes savoyardes stationnent longuement dans la vallée, et en 1798 c'est au tour des troupes napoléoniennes de descendre du col de Fenestre. La vallée est annexée à la France[4],[5]. Les troupes françaises s'adonnent à des razzias et à des pillages[5], tandis que les autorités françaises s'engagent en particulier dans la lutte contre la contrebande[4]. Avec la Restauration de 1814, la vallée revient sous le contrôle de la maison de Savoie.

Le XIXe siècle voit la vallée frappée de plusieurs catastrophes naturelles, et en particulier plusieurs inondations[5]. En 1855, le roi Victor-Emmanuel II visite la vallée et est très impressionné par ses caractéristiques. En 1857, les communes d'Entracque et Valdieri cédèrent au roi les droits de chasse sur les territoires communaux : c'est ainsi qu'est créée la « réserve royale de chasse », qui avec le temps deviendra l'actuel parc naturel des Alpes maritimes[4],[5],[3],[7]. La présence de la famille royale entraîne une grande effervescence économique : les Terme di Valdieri sont construits, ainsi que de nombreuses maisons de chasse, et les Savoie viennent très souvent en vacances d'été dans la vallée, apportant des bénéfices considérables à l'économie locale. La reine Hélène se distingua en ce sens, elle s'engagea beaucoup dans des initiatives bénéfiques à la vallée[3].

En 1928, l'unité administrative de la vallée est interrompue, avec l'incorporation du territoire de Roaschia à la commune de Roccavione ; la commune de Roaschia deviendra indépendante en 1946[6].

Pendant la Seconde Guerre mondiale, la vallée est concernée par les activités des partisans et par les ratissages correspondants des troupes de l'Axe[4].

Après la Seconde Guerre mondiale, l'économie de la vallée subit d'importantes transformations. Les activités traditionnelles agricoles et pastorales perdirent de l'importance en proportion, et il s'amorça un phénomène d'appauvrissement qui entraîna progressivement un flux migratoire, avec pour conséquence le dépeuplement des vallées[6]. Plusieurs activités industrielles s'installèrent sur le territoire de la vallée, parmi lesquelles les carrières des sociétés Italcementi et Buzzi-Unicem ; par contre il se produisit une baisse du flux touristique, surtout dans la vallée de Roaschia[6]. À partir de la fin des années 1960, on commença la construction de la centrale hydroélectrique d'Entracque, qui apporta de nouveaux emplois à la vallée[4]. Depuis les années 1980, on assiste à une relance de l'activité touristique, avec la création du parco naturale dell'Argentera (devenu ensuite parc naturel des Alpes maritimes)[4], l'intensification de la gestion des refuges, le passage de l'itinéraire de randonnée de la Grande Traversata delle Alpi (Grande traversée des Alpes)[8] d'abord et de la Via Alpina[9] ensuite, et la récupération à visée touristique des vieilles structures de la réserve royale, comme par exemple la maison de chasse du vallon de Valasco, restaurée et réutilisée comme refuge (refuge Valasco).


Culture



Langue


La vallée du Gesso fait partie des vallées occitanes du Piémont où l'occitan est parlé. Le dialecte local présente certaines particularités[10],[11].


Manifestations


La tradition des parlate d'Entracque revêt un grand intérêt historique et culturel. Il s'agit d'une représentation sacrée qui met en scène la passion et la mort de Jésus-Christ. Cette tradition a des origines très anciennes, même médiévales selon certaines sources[3], tandis que selon d'autres sources elle pourrait remonter à l'époque des tentatives d'implantation de l'Église vaudoise (fin du XVe siècle) ou même à la Contre-Réforme (XVIe siècle)[4]. L'événement, qui occupe tout le village pour une longue période, a lieu tous les 5 ans, de façon analogue à la baìo de Sampeyre (qui, elle, commémore l'expulsion des Sarrasins), et aura lieu pour la prochaine fois à l'occasion de Pâques en 2015[12],[13].


Musées


La commune de Valdieri héberge plusieurs musées destinés à préserver et à rappeler les traditions locales. Dans le chef-lieu de la commune, on trouve un musée du seigle, un musée ethnographique, ainsi que le musée des métiers anciens[14].


Gastronomie


La cuisine de la vallée est très liée à l'environnement montagnard. Parmi les produits typiques, on relève plusieurs fromages (ricotta, tomino, brus, et le Castel Ariund, fromage local), le miel et les pommes de terre[15]. Les plats typiques de la zone sont à base de ces ingrédients, auxquels s'ajoutent la polenta de sarrasin, les produits du jardin, et d'autres dérivés du lait, comme la crème[16].


Économie



Industrie


La présence de grandes quantités de calcaire et de schiste argileux a créé un environnement favorable à l'installation de quelques cimenteries.

L'usine Italcementi de Borgo San Dalmazzo, fondée en 1941 et en activité depuis 1947, utilise le matériau provenant de deux carrières dans la commune de Valdieri : une carrière de calcaire à monte Cros près du village d'Andonno, et une carrière de schiste argileux Terra Rossa à Madonna Bruna[17]. Le transport du matériau de la carrière de monte Cros à l'usine se fait au moyen d'un téléphérique, réduisant ainsi la circulation de camions sur le territoire de la vallée[17].

Il y a aussi dans la vallée de Roaschia deux carrières de calcaire de l'usine Buzzi Unicem (autrefois Presacementi) de Robilante, en activité depuis 1965. Dans ce cas, le matériau voyage vers l'usine sur un convoyeur à bande dans un tunnel de service[18]. L'une des carrières, désormais épuisée, a fait l'objet d'une réhabilitation environnementale, permettant de profiter à nouveau de la zone[19]. L'ouverture d'une troisième carrière est prévue, cependant une partie de la population locale y est opposée.


Énergie


Le barrage del Chiotas
Le barrage del Chiotas

C'est à Entracque que se trouve la plus grande centrale centrale hydroélectrique d'Italie, la centrale Luigi Einaudi[20]. Propriété de l'Enel, la centrale est entrée en fonction en 1982, mais les travaux de construction avaient débuté en 1969[21]. Elle utilise l'eau du torrent Gesso di Barra, au moyen de trois réservoirs[22] :

La centrale est en mesure de fournir 1 200 MW de puissance électrique[20], et peut être visitée sur réservation[21].


Tourisme


La vallée du Gesso offre différentes possibilités au touriste.

Dans la commune de Valdieri, on trouve l'établissement thermal des Terme di Valdieri, ouvert durant la période estivale[23].

Dans la commune de Roaschia, il y a d'intéressants phénomènes karstiques. Plusieurs grottes sont facilement accessibles depuis le chef-lieu de la commune ; leur visite exige tout de même une préparation adéquate et de l'équipement[24].

Une partie du territoire des communes d'Entracque et Valdieri est incluse dans le parc naturel des Alpes maritimes, héritier de l'ancienne « réserve royale de chasse » et des précédents « parc naturel de l'Argentera » et « réserve de la forêt et des lacs de Palanfrè ». Le parc offre des possibilités très intéressantes en ce qui concerne la nature et les paysages[25]. Parmi celles-ci, une particularité est la réserve naturelle spéciale Juniperus phoenicea de la rocca San Giovanni, au nord du village de Valdieri. Cette zone a une microclimat particulier, analogue à celui des côtes méditerranéennes ; ceci, ajouté aux caractéristiques pédologiques du sol, en fait un lieu idéal pour la prolifération du genévrier de Phénicie, qui est justement une plante typique de la végétation méditerranéenne[26].

La présence du parc et la situation orographique remarquable mettent à la disposition du visiteur un excellent territoire de randonnée pédestre et d'alpinisme. Ces activités sont favorisées par les nombreux refuges présents sur le territoire de la vallée : en allant globalement de l'ouest vers l'est,


Notes et références


  1. (it) « Valle Gesso: leggere la Storia della Terra »
  2. (it) [PDF] « Guida dei sentieri alpini della Provincia di Cuneo - vol. 2 : Valli Stura, Gesso, Vermenagna »
  3. (it) « Valle Gesso - Storia », sur Diocesi di Cuneo
  4. (it) « Storia », sur Comune di Entracque
  5. (it) « Storia », sur Comune di Valdieri
  6. (it) « Storia », sur Comune di Roaschia
  7. « Histoire », sur Terme di Valdieri
  8. (it) « GTA - percorso principale », sur Montagna in provincia di Cuneo
  9. « L'itinéraire rouge », sur Via Alpina
  10. (it) « Geografia delle Valli occitane », sur Chambra d'Oc
  11. (it) « Cultura - La lingua », sur Entracque.org
  12. (it) « Le parlate », sur Entracque
  13. (it) « Le parlate », sur vallidicuneo.net
  14. (it) « I Musei », sur Comune di Valdieri
  15. (it) « L’arte dei sapori antichi », sur Entracque.org
  16. (it) « L’angolo dei golosi (ricette) », sur Entracque.org
  17. (it) [PDF] « Italcementi e la cementeria di Borgo San Dalmazzo », sur Italcementi, p. 12, 44-45
  18. (it) « A Roaschia, Robilante e Roccavione la materia prima è certificata Ambiente e Sicurezza », sur Gruppo Buzzi-Unicem
  19. Réhabilitation de la carrière de Roaschia : (it) « p. 1 », « p. 2 », sur InertItalia
  20. (it) « Entracque », sur Ecoturismo in Marittime
  21. (it) « Centro Luigi Einaudi - ENEL » [archive du ], sur Comune di Entracque
  22. (it) « La diga di Entracque » : compte-rendu de visite
  23. « Les Thermes Royaux », sur Terme di Valdieri
  24. (it) « Le Grotte di Roaschia », sur Comune di Roaschia
  25. (it) « Parco naturale delle Alpi Marittime », sur ghironda.com
  26. (it) « Riserva Naturale Speciale - Stazione Juniperus phoenicea - Valdieri (CN) », sur Regione Piemonte

Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :


На других языках


- [fr] Vallée du Gesso

[it] Valle Gesso

La Valle Gesso è una valle delle Alpi Marittime, caratterizzata dal vasto bacino del torrente Gesso, ampiamente modellato dall'azione dei ghiacciai.[1]



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии