La Madone de Fenestre est un sanctuaire situé sur la commune de Saint-Martin-Vésubie, situé à 1 903 m d’altitude. Le site se trouve dans le parc national du Mercantour, dans les Alpes-Maritimes, en France.
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Madone de Fenestre | |
![]() Vue du refuge. | |
Altitude | 1 903 m |
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Massif | Massif du Mercantour-Argentera (Alpes) |
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Alpes-Maritimes |
Propriétaire | Fédération française des clubs alpins et de montagne |
Gérant | Patrick Miraillet |
Période d'ouverture | 1er juin au 30 septembre |
Capacité | été : 62 couchages hiver : 22 couchages |
Coordonnées géographiques | 44° 05′ 44″ nord, 7° 21′ 22″ est[1] |
Refuge de montagne | |
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Un refuge de la FFCAM est présent sur le site du sanctuaire[2].
Le nom du lieu provient d'une ouverture rectangulaire, située sur le haut de l'arête nord-ouest du grand Caïre de la Madone, un rocher dominant le sanctuaire. Le nom « col de Fenestras », est très ancien, et attesté sur des cartes antérieures à l'an 1000[3].
Il s'agit d'un lieu-dit de Saint-Martin-Vésubie, situé à 13 km du village par la D 94. Le sanctuaire est entouré de divers sommets, notamment la cime du Gélas (3 143 m) et de cols. Les sites de randonnée sont accessibles par des sentiers, au départ du parking situé sur la partie basse du sanctuaire.
Les principaux sites de randonnées alentour sont notamment :
Bien qu’il soit supposé que ce lieu fut un sanctuaire romain, c’est en 887 que les bénédictins le construisirent sous le nom de Notre-Dame de Grâce. Les Sarrasins le détruisirent lors de leur invasion du Xe siècle. À la suite de la légende sur l’apparition de la Vierge[5], le sanctuaire fut reconstruit et converti en hôpital[6] au XIIIe siècle par les Templiers. À la disparition de ces derniers, le sanctuaire passa de l’abbaye de Borgo San Dalmazzo (Italie) sous la dépendance de la cathédrale de Nice et dès 1388, devint le meilleur passage et refuge pour les voyageurs qui empruntaient ce passage entre Nice (sous domination de la Savoie) et le Piémont par le col de Fenestre[7].
L’hospice connut un nouvel incendie en 1456, puis de nouveau en 1793 après avoir été pillé durant la Révolution[7].
Finalement le sanctuaire devint définitivement français en 1947, à la suite du traité de Paris[7].
La Madone, statue en cèdre du Liban polychrome du XIVe siècle, est vénérée tous les et par la population locale et celle des environs du Piémont. À cette dernière date, elle est descendue en procession jusqu’à Saint-Martin-Vésubie pour y passer l’hiver.
Le roman d'Alain Grinda, Madone de Fenestre, se déroule en partie dans la zone du sanctuaire[8].
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