Le monte Velha est un sommet secondaire de l'île de Fogo au Cap-Vert, situé entre la Chã das Caldeiras et la municipalité (concelho) côtière de Mosteiros. Il culmine à 1 482 mètres d'altitude[1] et abrite l'une des plus importantes réserves forestières du pays. Il est également connu des randonneurs qui le franchissent lorsqu'ils empruntent le sentier à fort dénivelé qui relie la caldeira à l'océan Atlantique.
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Monte Velha | ||
Vue de la Chã das Caldeiras depuis le sentier du monte Velha. | ||
Géographie | ||
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Altitude | 1 482 m[1] | |
Massif | Île de Fogo | |
Coordonnées | 15° 00′ 08″ nord, 24° 20′ 42″ ouest[2] | |
Administration | ||
Pays | Cap-Vert | |
Municipalité | Mosteiros | |
Géologie | ||
Type | Rempart montagneux | |
Géolocalisation sur la carte : Cap-Vert
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Peu élevé en comparaison du volcan de l'île, le Pico do Fogo qui atteint 2 829 m d'altitude, le monte Velha se caractérise cependant par la forte pente de ses versants (plus de 30 % entre le sommet et la mer)[3].
En raison de son exposition aux vents du nord-est, le monte Velha présente une humidité plus grande que le reste de l'île, ainsi qu'une végétation différente[4]. Il est doté d'une station pluviométrique implantée à 1 300 m d'altitude[5], dont les observations menées au cours du temps mettent en évidence d'importantes variations. Par exemple, selon une étude couvrant la période 1970-1988, cette zone a reçu des précipitations annuelles moyennes de 664,1 mm, alors que Feijoal-Mosteiros, à une altitude de 285 m près de la côte, en recevait 322,4 et Patim, située en zone semi-aride de l'autre côté de l'île à 535 m, n'en recevait que 162,6[6]. En revanche le géographe portugais Orlando Ribeiro, qui étudia le volcan dans les années 1950 après l'éruption de 1951[7], avançait des chiffres bien plus élevés : 1 037 mm pour le monte Velha contre 509 mm à Feijoal[8]. Une thèse allemande des années 2000 confirme cette irrégularité : 383,6 mm en 1998, puis 1 480 en 1999 et 1 457 en 2000[9].
Les arbres (eucalyptus, pins, mimosas, citronniers, cyprès) y sont protégés dans le cadre d'un parc forestier (Perímetro florestal de Monte Velha) de 850 hectares situé à une altitude 1 000 m environ. Un droit d'entrée y est perçu.
Cette réserve naturelle a été victime de plusieurs incendies[10]. En 2004, plus de 300 hectares ont été détruits. Le , plus de 80 ha, soit 6 % du périmètre, ont à nouveau été la proie des flammes, touchant une zone riche en plantes endémiques, telles que le tortolho (Euphorbia tuckeyana), le lantisco (Periploca chevalieri), la losna (Artemisia gorgonum), l'erva-cidreira (Satureja forbesii) et le cravo-bravo (Erysimum caboverdeanum). Grâce à des précipitations favorables, une campagne de reboisement de la zone sinistrée a pu être lancée dès [11].
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