Le mont Nimba est une montagne s'élevant à 1 752 m d'altitude aux confins de la Guinée à l'ouest et au nord, dont il constitue le point culminant, et de la Côte d'Ivoire à l'est. Il est riche en minerai de fer. Dans son prolongement, au sud-ouest, se trouve le mont Richard-Molard (env. 1 280 m), qui constitue le tripoint entre ces deux pays et le Liberia.
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Panneau signalétique de la réserve de biosphère des Monts Nimba, côté guinéen. La défense de toute activité humaine (y compris le tourisme) est le gage que les richesses et le fonctionnement sauvage de la forêt seront préservés.
Dominant les savanes environnantes, le mont Nimba est une zone de grande richesse écologique. Ses flancs sont couverts de forêts denses classés par le WWF en forêts d'altitude guinéennes et ses sommets d'alpages de graminées qui ont attiré l'attention des naturalistes qui ont consacré dès la période coloniale d'importantes études à la flore et à la faune. La réserve naturelle intégrale du Mont Nimba, est classée depuis 1981 réserve de biosphère[1] et site du patrimoine mondial de l'UNESCO[2].
Forêt primaire typique des vallées du mont Nimba.
À mesure que l'on gagne en altitude, la flore change: la forêt équatoriale humide laisse place à une flore de montagne (beaucoup plus rase).
Ancien site humain (ruines) sur un replat, à la saison sèche.
Des paysages de savane sont courants sur les plateaux et replats, où l'eau devient plus rare.
Sur les pentes, on rencontre des graminées.
Aspilia africana, une astéracée, côté guinéen.
Replat sur les coteaux du mont Nimba, avec des termitières ou fourmilières (monticules ocres).
Grenouille, dans la réserve naturelle intégrale du Mont Nimba.
Chimpanzé du mont Nimba.
Gisement de fer
Article détaillé: Gisement de fer de Simandou.
À la fin des années 1980, la Guinée a exprimé son désir d’exploiter les gisements de fer du Nimba, suscitant l’inquiétude des organismes de conservation internationaux. L'octroi de la concession minière a été annoncé en 1992 et elle comprenait des parties du site du patrimoine mondial. Après que le Comité du patrimoine mondial a fait part de sa préoccupation concernant l'exploitation minière, il a été déclaré par l’État qu'il y avait eu une erreur dans la délimitation de l’aire centrale du mont Nimba lors de la proposition d'inscription du site sur la Liste du patrimoine mondial et que la zone proposée pour l'exploitation minière n'était pas considérée comme faisant partie du site classé. Cette même année, le mont Nimba fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril, à cause des projets miniers et de l’arrivée massive de réfugiés de guerre en provenance du Liberia.
Maxime Lamotte, Roger Roy (dir.), Le peuplement animal du Mont Nimba (Guinée, Côte d'ivoire, Libéria), Muséum national d'histoire naturelle, Paris, 2003, 724 pp., 1 CD-Rom (ISBN2-85653-554-2)
Vincent Verroust, L'homme et la biosphère dans la réserve du mont Nimba, mémoire de DEA du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris, 2003
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