geo.wikisort.org - Montagne

Search / Calendar

Les frères Cadier (George, Henri, Albert, Charles, Édouard) sont célèbres pour avoir gravi en deux étés, au début du XXe siècle, la plupart des sommets de plus de 3 000 mètres entre l'Aneto et le pic du Balaïtous, dans les Pyrénées. Nombre de ces voies portent toujours leur nom. Les descriptions qu'ils ont consignées, par leur qualité, sont des textes de référence encore édités. La grande bâche verte sous laquelle les cinq frères s'abritent pour dormir à la dure est tout aussi célèbre qu'eux.

Cet article est une ébauche concernant la montagne et les Pyrénées.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.


Histoire


Leur père, Alfred Cadier (1847-1933), lui-même pyrénéiste, est pasteur à Osse-en-Aspe entre 1871 et 1920 ; il y construit une maison en 1906, nommée Izarda. Leur mère est Helen Bost (1850-1937), nièce de John Bost et fille d'Ami Bost Junior. Ils ont une sœur Marguerite[1]. Ils sont élèves à l'école pratique de théologie de Montauban.


Réalisations



Août 1902


Au pays des isards : ils parcourent tous les sommets de plus de 3 100 mètres situés entre le pic d'Aneto et la Munia, dans le massif des Pyrénées, du 7 au . Partis de Luchon, à bicyclette et en train, ils gravirent l’Aneto, le pic du Milieu, le pic de la Maladeta, le Tusse de Maupas, le pic des Crabioules, le pic des Gourgs Blancs, le Grand Batchimale, le pic des Posets et le pic de la Munia.


Août 1903


Ils parcourent tous les sommets de plus de 3 100 mètres situés entre le pic Long et le Balaïtous dans le massif des Pyrénées, entre le 6 et le . Cette fois-ci entièrement à pied, depuis Lourdes jusqu'à Osse-en-Aspe, leur village de la vallée d'Aspe, ils gravirent le pic Long, le Grand Astazou, le pic du Marboré, le Cylindre du Marboré, le mont Perdu, le Soum de Ramond, puis (par Añisclo et Arrasas), le pic du Taillon, le Grand Tapou, le Vignemale et le Balaïtous.

Le Balaïtous est leur sommet de prédilection où ils retournent souvent et par des voies différentes. Ils y consacrent un livre[2].


Hommages


À la suite de leurs célèbres courses en montagne, nombre de voies portent toujours leurs noms comme au Grand Astazou, au pic du Marboré, aux Crabioules, au Batchimale.

Sur le massif de l'Aneto, sur l'épaule SE, on trouve un Cap des Cinq Frères (altitude 3 350 m) en leur hommage, après leur passage le , depuis la brèche des Tempêtes.

Sur le massif du Balaïtous, la cheminée Charles-Edouard, proche du départ de l'arête du Costérillou, l'aiguille Cadier (altitude 3 022 m), sommet le plus septentrional de la crête de la Frondelle qu'ils avaient dénommée aiguille anonyme, la Tour George Cadier, une des pointes de la crête du Costérillou, sont nommées à la suite de leur exploit.

On trouve encore le pic Cadier (altitude 2 676 m), aux alentours du Balaïtous, dénommé ainsi dans les années 1930 par des cartographes.


Cousins célèbres


Une cousine d'Helen Bost, la mère des frères Cadier, Isabelle Bost, est l'épouse de Louis Séchan, père d'Olivier Séchan et grand-père du chanteur Renaud[3].


Bibliographie



Voir aussi



Articles connexes



Liens externes



Notes et références


  1. Philippe Terrancle, « Les Cadier », Pyrénées magazine, no 77, septembre-octobre 2001.
  2. [PDF] Les Pyrénées et les Cadier
  3. "Xan de l'Ours" de Marc Large, préface de Renaud, Ed. Cairn



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии