Le banc Speakers, en anglais Speakers Bank, est un atoll submergé de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer[1].
Banc Speakers | |
Géographie | |
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Altitude | 0 m |
Massif | Archipel des Chagos |
Coordonnées | 4° 55′ 00″ sud, 72° 20′ 00″ est |
Administration | |
Pays | Royaume-Uni Maurice |
Territoire britannique d'outre-mer Dépendance |
Territoire britannique de l'océan Indien Archipel des Chagos |
Géologie | |
Roches | Récif corallien |
Type | Atoll |
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Le banc Speakers est situé dans le centre de l'océan Indien, dans le nord de l'archipel des Chagos, à 19 kilomètres au nord-est du récif Blenheim et à 238 kilomètres au nord de Diego Garcia[1]. Administrativement, il est inclus dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer. Cependant, Maurice réclame la souveraineté de l'archipel des Chagos, y compris le banc Speakers[2].
Le banc Speakers est un atoll d'origine corallienne entièrement submergé, de forme allongée orienté dans le sens nord-est-sud-ouest[1]. Il mesure 40 kilomètres de longueur, vingt-trois kilomètres de largeur[1] pour une superficie de 850 km2. Il est l'atoll le plus au nord de l'archipel des Chagos et le deuxième atoll submergé de l'archipel en superficie[1]. Sa profondeur moyenne varie entre cinq et quinze mètres[1]. Il constitue les restes d'un atoll formé de plusieurs îles et qui n'émerge aujourd'hui qu'en un seul endroit, dans le Sud de l'atoll, où quelques têtes de corail peuvent être découvertes à marée basse[1].
Le banc Speakers est découvert en 1856 par le capitaine britannique J. Speaker à bord du HMS Wallerup.
Le , dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le Royaume-Uni a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’île Maurice après son indépendance en 1968[3],[4].
L'assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution le , commandant à la Grande-Bretagne de restituer l'archipel des Chagos à la République mauricienne dans les six mois[5], ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
En mai 2019, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté à une très large majorité une résolution, non contraignante mais à forte valeur politique, donnant six mois à Londres pour procéder à cette rétrocession. Ce délai a pris fin le 22 novembre 2019 sans que le Royaume-Uni se conforme à cette résolution, ni à l'avis consultatif formulé en février par la Cour internationale de justice (CIJ) demandant à Londres de mettre fin "dans les plus brefs délais" à son administration des Chagos[6].
Le 15 janvier 2020, Pravind Jugnauth premier ministre des île Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements de la Grande-Bretagne en Afrique. il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiqué que : "Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité", écrit IonNews.[7].
Le 25 mai 2020, la nouvelle carte publiée par l'ONU fait apparaitre l'archipel des chagos comme territoire Mauricien.[8]