geo.wikisort.org - Île

Search / Calendar

L’île du Cap-Breton (en anglais : Cape Breton Island, en gaélique écossais : Ceap Breatainn ou Eilean Cheap Bhreatainn, en micmac : Onamag), anciennement appelée île Royale, est une grande île de l’océan Atlantique sur la côte de l’Amérique du Nord. Elle fait partie de la province canadienne de la Nouvelle-Écosse. L’île est à l’est-nord-est de la partie continentale de la province, dont elle est séparée par le détroit de Canso. La municipalité régionale du Cap-Breton s'y trouve à l'est.

Cet article est une ébauche concernant le monde insulaire.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Île du Cap-Breton
Cape Breton Island (en)

Image satellite en fausse couleurs (Landsat).
Géographie
Pays Canada
Archipel Aucun
Localisation Océan Atlantique et golfe du Saint-Laurent
Coordonnées 46° 10′ 00″ N, 60° 45′ 00″ O
Superficie 10 311 km2
Point culminant Colline White (532 m)
Géologie Île continentale
Administration
Province Nouvelle-Écosse
Démographie
Population 135 974 hab. (2011)
Densité 13,19 hab./km2
Plus grande ville Sydney
Autres informations
Découverte Préhistoire
Fuseau horaire UTC-4
Géolocalisation sur la carte : Canada
Île du Cap-Breton
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Écosse
Île du Cap-Breton
Îles du Canada

L’île est célèbre pour :


Géographie


Article connexe : Géographie de la Nouvelle-Écosse.
Carte de l'île du Cap-Breton et de ses environs.
Carte de l'île du Cap-Breton et de ses environs.
La côte de l'île en été.
La côte de l'île en été.

L'île du Cap-Breton a une superficie de 10 311 km2. Elle est composée surtout de côtes rocheuses, de pâturages dans des vallées aux pentes douces, de roches apparentes, de montagnes, de forêts et de plateaux. Géologiquement, des preuves montrent que le Cap-Breton faisait partie de l’Écosse lorsque la plaque nord-américaine se sépara de celle de l’Europe il y a cent millions d’années.

La principale étendue d’eau salée est le lac Bras d'Or. Celles d’eau douce sont : le lac Ainslie, la rivière Margaree et la rivière Mira. Les navires peuvent naviguer par le détroit de Canso et atteindre le lac du Bras d’or par le grand Bras d’or, le petit Bras d’or ou le canal de Saint-Pierre. La rivière Mira est aussi navigable sur plus de vingt kilomètres. Il y a de puissants courants autour de l’île.


Histoire


Articles connexes : Île Royale (Cap-Breton), Histoire ferroviaire du Cap-Breton et Histoire de la Nouvelle-Écosse.

Origines


Les paléoaméricains exploitent une carrière à Ingonish entre le VIIIe et le VIIe millénaire av. J.-C.[2]. Ils chassaient les grands mammifères. Le territoire a été occupé entre il y a 9 000 à 2 500 ans par les Paléoesquimaux (ou Paléo-Eskimos) qui chassaient et pêchaient sur les rives de l'île du Cap-Breton. Ils ont cependant laissé peu de vestige suite à l'élévation du niveau de la mer. Les Micmacs sont arrivés sur l'île vers le Ve siècle av. J.-C. où ils chassaient et se regroupaient[3].

Il existe plusieurs théories, souvent plus des légendes, sur la présence ancienne de plusieurs peuples européens, africains ou même asiatiques en Nouvelle-Écosse. Un récit de Sextius Sullus rapporté par Plutarque en 75 av. J.-C. rapporte que des pèlerins partent tous les trente ans de l'Angleterre vers le refuge de Cronos, le père de Zeus, qui pourrait être à l'île du Cap-Breton ou à l'île d'Anticosti. Ce récit a été recueilli à Carthage, et on sait que les Carthaginois se sont rendus jusqu'à la mer des Sargasses. En fait, l'archéologue Thomas Lee annonce en 1975 la découvertes de pierres avec des inscriptions phéniciennes près de la rivière Saint-François. Des recherches subséquentes ont toutefois prouvé que ces marques sont d'origine géologique[4].


Colonisation européenne


Le long de la côte, photo Edith Watson
Le long de la côte, photo Edith Watson

Jean Cabot visite vraisemblablement les environs en 1497[5]. Les Portugais s'installent à Ingonish (Niganiche) pour la pêche en 1500[6]; les Micmacs collaborent vraisemblablement pour la chasse à la baleine[2]. Les Français s'établissent dans la région vers 1600. Ces derniers établissent une colonie de pêcheurs à Niganiche en 1729, qui devient dix ans plus tard le second village le plus populeux de l'île après la forteresse de Louisbourg[6]. Niganiche est cependant incendiée en 1745 par les Anglais lors de la première prise de Louisbourg[6].

Vue de Louisbourg, en Amérique du Nord, 11 novembre 1762.
Vue de Louisbourg, en Amérique du Nord, 11 novembre 1762.

C'est en ce lieu (Cap aux Bretons) au nord-est du grand territoire Mi'kmaq, dit « péninsule acadienne » que se rendit, en 1564, Pierre Moreault, Maître d'un navire de 50 tonneaux nommé Le Jehan, pour faire le commerce des fourrures[7].

La déportation des Acadiens débute en 1755 et certains rescapés se réfugient à Chéticamp, où ils vendent leur production agricole aux marchands jersiais[6]. Des immigrants français grossissent la population de Chéticamp durant la Révolution française[6].


Colonisation anglaise

Article détaillé : Colonie du Cap-Breton.

Durant les années 1800, des Écossais et des Irlandais s'établissent dans les hautes terres ; ils déménagent une vingtaine d'années plus tard à Pleasant Bay et dans la vallée de la Grande Anse, où ils pratiquent la pêche et l'agriculture[6]. Quelques autres immigrants, notamment des Loyalistes, s'établissent le long de littoral à Aspy Bay et se joignent ensuite aux Écossais à Big Intervale[6]. Ingonish est habité de façon permanente à partir de la même époque, par des Anglais, des Irlandais et des Néerlandais[6]. Des pêcheurs anglais de Terre-Neuve s'établissent à Neil's Harbour durant les années 1860[6]. Une mine d'or est ouverte en 1911 dans la vallée de la rivière Clyburn et exploitée durant quelques années[8].

Les Néo-Écossais du continent et ceux de l’île ont le sentiment d’être différents. D’ailleurs, ces colonies étaient séparées entre 1713 à 1763 et de 1784 à 1820.


Culture


Les quatre cultures principales sont micmaque, acadienne, écossaise et anglaise, chacune avec sa langue. La langue anglaise est dominante, mais le gaélique écossais et le français sont largement[C'est-à-dire ?] utilisés.


Économie


L'économie était basée sur la pêche et l'exploitation du charbon jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle.


Transport


Un accès routier, dit chaussée de Canso, a été aménagé depuis 1955 mais il restreint l’accès des bateaux. Le petit port de North Sydney fournit un service de ferry/traversier à travers le détroit de Cabot du golfe du St-Laurent vers Terre-Neuve.


Notes et références


  1. "House of Commons of Canada, Journals No. 211, 37th Parliament, 1st Session, No. 211 transcript". Hansard of the Government of Canada, June 21, 2002, pg.1620 / cumulative pg.13006, time mark: 1205. Retrieved: April 29, 2009.
  2. Biagi 1999, p. 45-46
  3. (en) Bras d'Or Lake Biosphere Reserve Association, Nomination Submission from Canada for the Bras d’Or Lake Biosphere Reserve, , 321 p. (lire en ligne), p. 70–72
  4. Marcel Moussette et Gregory A. Waselkov, Archéologie de l'Amérique coloniale française, Montréal, Lévesque Éditeur, , 458 p. (ISBN 978-2-924186-38-1), p. 19-26
  5. Biagi 1999, p. 40-41
  6. Parcs Canada 2010, p. 9–10
  7. Voir ASSM, 281-881: 01-03-1564NS.
  8. Biagi 1999, p. 48

Voir aussi


Sur les autres projets Wikimedia :


Bibliographie



Articles connexes



На других языках


[de] Kap-Breton-Insel

Die Kap-Breton-Insel (englisch Cape Breton Island, französisch île du Cap-Breton, kanadisch-gälisch: Eilean Cheap Breatuinn, in der Indianersprache Mi’kmaq: U’namakika) ist eine Insel im Nordatlantik. Sie liegt auf dem nordamerikanischen Schelf und gehört zur kanadischen Provinz Nova Scotia. Die Kap-Breton-Insel ist durch die an der engsten Stelle nur rund 770 Meter breite Straße von Canso vom neuschottischen Festland getrennt, aber mit ihm durch einen 1955 aufgeschütteten Verkehrsdamm verbunden. Am Ende befindet sich eine Brücke, welche den Hafen Port Hawkesbury mit dem Meer verbindet.

[en] Cape Breton Island

Cape Breton Island (French: île du Cap-Breton, formerly île Royale; Scottish Gaelic: Ceap Breatainn or Eilean Cheap Bhreatainn; Miꞌkmaq: Unamaꞌki)[5] is an island on the Atlantic coast of North America and part of the province of Nova Scotia, Canada.[6]

[es] Isla del Cabo Bretón

La isla de Cabo Bretón (en inglés: Cape Breton Island); (en francés: Île du Cap-Breton), es una extensa isla de Nueva Escocia, en la costa atlántica de Canadá.
- [fr] Île du Cap-Breton

[it] Isola del Capo Bretone

L'isola del Capo Bretone[1] (in inglese Cape Breton Island, in francese île du Cap-Breton, in gaelico scozzese Eilean Cheap Breatuinn, in Míkmaq: Únamakika, semplicemente: Cape Breton) è un'isola nella provincia della Nuova Scozia, in Canada, ha una popolazione di 147 454 abitanti e una superficie di 10 282 chilometri quadrati. La costa meridionale affaccia sullo Stretto di Northumberland, che la divide dalla penisola della Nuova Scozia, mentre a nord lo stretto di Caboto la separa dall'isola di Terranova.

[ru] Кейп-Бретон

Кейп-Бре́тон[1] (англ. Cape Breton Island, фр. Île du Cap-Breton, гэльск. Eilean Cheap Bhreatainn) — остров к северо-востоку от полуострова Новая Шотландия (разделён проливом Кансо) и восточнее Острова Принца Эдуарда в заливе Св. Лаврентия. На языке микмаков остров называется Unama’kik — «Земля туманов»[2]. Административно относится к провинции Новая Шотландия, разделён на четыре муниципалитета.



Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

2019-2024
WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии