Les étangs de Vaux et de Baye sont des étangs artificiels du département de la Nièvre.
Pour les articles homonymes, voir Vaux et Baye.
Étangs de Vaux et de Baye | |
Vue de l'étang de Vaux | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 10′ 51″ N, 3° 36′ 46″ E |
Type | artificiel |
Origine | Étangs artificiels |
Superficie · Maximale · Minimale |
2,2 km2 1,3 km2 16 ha |
Longueur | 4 km |
Largeur | 700 m |
Altitude | 235 m |
Profondeur · Maximale · Moyenne |
3,5 m 4 m 3 m |
Volume | 6,63 millions de m3[1] |
Hydrographie | |
Émissaire(s) | Ruisseau de Venin |
Divers | |
Peuplement piscicole | Carnassiers, poissons blancs, carpes |
modifier ![]() |
Ces étangs couvrent une superficie totale de 220 hectares et ont une capacité maximale de 6,63 millions de mètres cubes. Ils comprennent en réalité :
Ils sont classés Espaces naturels sensibles. La richesse ornithologique de ces étangs est grande : aux espèces nicheuses s'ajoutent lors des périodes de migrations de nombreux autres oiseaux qui font halte sur les plans d'eau.
Les étangs de Vaux et de Perchette ont une profondeur moyenne de 2 mètres et sont entourés de forêts. Ils sont accessibles seulement en certains points de leur périmètre. Ils sont dédiés essentiellement à la pêche.
L'étang de Baye quant à lui a une profondeur variant de 3 à 4 mètres et est bordé par une digue au sud-est où une rigole permet une communication avec le canal du Nivernais.
Son fond est limoneux. Son niveau reste stable toute l'année afin de permettre le bon fonctionnement de sa base nautique.
Les deux étangs ont été vidangés à l'automne 2013, afin d'optimiser leur gestion piscicole. Ils ont été rouverts à la pêche en 2015.
année / mois | jan. | fév. | mar. | avr. | mai. | jui. | jui. | aoû. | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2006 (en millions de m³) (% de la capacité maximale) |
3,35 (51%) |
3,92 (59%) |
3,92 (59%) |
5,77 (87%) |
5,60 (84%) |
5,46 (82%) |
4,70 (71%) |
4,36 (66%) |
4,20 (63%) |
3,35 (51%) |
3,09 (47%) |
2,65 (40%) |
2007 (en millions de m³) (% de la capacité maximale) |
3,14 (47%) |
4,30 (65%) |
4,66 (70%) |
4,30 (65%) |
4,10 (62%) |
4,19 (63%) |
4,04 (61%) |
4,60 (69%) |
4,04 (61%) |
4,12 (62%) |
3,87 (58%) |
5,35 (81%) |
2008 (en millions de m³) (% de la capacité maximale) |
4,22 (64%) |
4,27 (64%) |
5,72 (86%) |
5,97 (90%) |
5,66 (85%) |
5,73 (86%) |
5,18 (78%) |
4,30 (65%) |
3,91 (59%) |
3,87 (58%) |
3,71 (56%) |
Le Port des Pougeats est le point de départ pour des visites exceptionnelles du canal du Nivernais : « villes et villages de la Nièvre », « les voûtes de La Collancelle », les lieux boisés...
Une société propose d'embarquer pour une semaine, un week-end, une journée ou bien quelques heures, à bord de bateaux de toute sorte, accueillant des groupes ou quelques particuliers, et ce sur certains bateaux ne nécessitant pas le permis.
Ces étangs du centre du département sont connus pour leurs richesses écologiques.
Il débute de la digue séparant l'étang de Baye de l'étang de Vaux, puis se poursuit dans la forêt. Des panneaux et bornes pédagogiques offrent des informations tout au long des 1,5 km de promenade (compter environ 1h30 de découverte aller-retour). Un observatoire vous permet de découvrir discrètement la faune.
Il débute à proximité du hameau de Vaux. Sur 750 m, le héron cendré vous présente quelques exemples de la faune et de la flore du site. Après avoir découvert les 4 bornes pédagogiques, vous terminerez par un observatoire. À prévoir : 1 h pour l'aller-retour.
Ces étangs ont été créés à la fin du XVIIIe siècle afin d'alimenter le canal du Nivernais.
Sur les autres projets Wikimedia :