Le site d'Arjuzanx est un ancien site d'extraction de lignite à ciel ouvert, où des travaux de renaturation ont permis l'émergence d'habitats adaptés à l'accueil de nombreuses espèces animales et végétales rares ou menacées. Il se situe sur les communes d'Arjuzanx, de Morcenx, de Rion-des-Landes et de Villenave, dans le département français des Landes. Une partie du site est classée en réserve naturelle nationale en septembre 2022.
Site d'Arjuzanx | |
Plage du lac d'Arjuzanx. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 01′ 16″ N, 0° 51′ 13″ O |
Type | Ancien site minier devenu espace naturel |
Superficie | 26,73 km2 |
modifier ![]() |
Le site s'étend sur 2 673 hectares. Les milieux naturels qui le composent sont diversifiés du fait de la présence de vastes plans d'eau, d'un ensemble de mares appelées « bassines », de pelouses sèches et de landes humides, vestiges de l'ancien paysage des Landes de Gascogne, sur des terrains non affectés par l'exploitation minière.
Il s'agit d'un site d'importance internationale pour l'hivernage de la grue cendrée[1].
La réserve d'Arjuzanx est le second site le plus important de passage migratoire en France pour bon nombre d'espèces derrière le lac de Der et devant le lac de Puydarrieux[2].
L'exploitation minière débute en 1958 et dure 32 ans. Elle est menée par EDF en vue d'alimenter une centrale thermique. Le chantier de la centrale est lancé par EDF sous la direction de la R.E.T. II (Région d'Équipement Thermique II de Saint-Denis) de 1962 à 1964[3]. La centrale est constituée de deux tranches de 125MW au lignite, extrait de la mine à ciel ouvert adjacente au site. La centrale était raccordée au réseau électrique national au travers du poste de Cantegrit (400kV/225kV).
La centrale ferme en 1992[4] et est démantelée entre 1994 et 1996[5]. Tous les bâtiments (chaufferie, salle des machines, aéroréfrigérants) sont démolis et le site est revenu à la nature[6].
L'Office national de la chasse et de la faune sauvage apporte dès 1981 et jusqu'à 1994 une aide technique à EDF pour la réhabilitation du site.
Ce dernier est acquis en 2002 par le conseil général des Landes.
Il est géré depuis 2004 par le Syndicat Mixte de gestion des milieux naturels.
Le site fait l'objet d'un inventaire ZNIEFF de type 1[7].
Il est classé en réserve nationale de chasse et de faune sauvage en 1987[8].
En 2002, il intègre le réseau européen Natura 2000 dans le cadre de la Directive oiseaux en étant classé en zone de protection spéciale (ZPS)[9].-[10]-[11]
En septembre 2022, il est classé comme réserve naturelle nationale[12].
Parmi les sites naturels de la région Nouvelle-Aquitaine, le site se classe deuxième en termes de fréquentation touristique en 2018 avec 196 198 visiteurs[13].
Sur les autres projets Wikimedia :