Le barrage de Rochebut est un barrage sur le Cher situé sur la commune de Mazirat, dans le département de l'Allier en France. Construit de 1906 à 1909, il est associé à une centrale hydroélectrique .
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Pays | ![]() |
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Région | ![]() |
Département |
Allier |
Commune |
Mazirat |
Coordonnées |
46° 14′ 28″ N, 2° 32′ 05″ E |
Cours d'eau |
Cher |
Vocation |
Électricité, contrôle des crues |
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Date du début des travaux |
1906 |
Date de la fin des travaux |
1909 |
Date de mise en service |
1913 |
Type |
Barrage poids-voûte |
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Hauteur (lit de rivière) |
48,5 m |
Longueur |
98,4 m |
Épaisseur en crête |
7 m |
Épaisseur à la base |
47 m |
Altitude de la crête |
302 m |
Volume |
25,8 millions de m³ |
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Superficie |
1,7 km² |
Débit d'équipement |
50 m³/s |
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Nombre de turbines |
1 |
Type de turbines |
Francis |
Production annuelle |
45 GWh/an |
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Le barrage de Rochebut barre la haute vallée du Cher à 12 km en amont de Montluçon. Il est situé immédiatement en amont du barrage de Prat et en aval du site envisagé pour le barrage de Chambonchard, dont la construction a été abandonnée le .
Son lac de retenue s'étend sur 170 hectares (20 km)[Information douteuse] dans la haute vallée du Cher, au sortir du plateau granitique des Combrailles et à l'entrée du pays gréseux du Bocage bourbonnais. La Tardes, affluent de rive gauche du Cher, conflue dans le lac de barrage.
Il s'agit d'un barrage poids-voûte en maçonnerie haut de 48,5 m et long de 98,4 m[1]. Il est épais de 47 m à sa base et 7 m à son sommet[2].
Il est équipé d'un déversoir long de 175 m, permet de réguler le flux du Cher en aval vers le barrage de Prat avec un débit maximum de 1650 m3/s basé sur la cote de retenue de 298,96 NGF[pas clair]. L'ouvrage a connu une visite décennale en 2015[3].
L'usine électrique initiale (1913) était située 500 m à l'aval du barrage. La nouvelle usine, exploitée par EDF, a été construite au pied du barrage et a été mise en service en 1965. Elle est équipée d'une turbine Francis à axe vertical, capable de turbiner un débit de 50 m3/s[source insuffisante]. Sa production électrique s'élève à 45 GWh par an[3].
Son plan d'eau abrite depuis 1973 une base de moto-nautisme et de pêche (classée 2e catégorie)[4].
Il possède, comme tout ouvrage de cette importance, son plan particulier d'intervention en cas de rupture[5].
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