Le barrage d'Argentat, également appelé barrage du Sablier, est un barrage français situé sur la Dordogne, deux kilomètres en amont de la ville d'Argentat, sur la commune d'Argentat-sur-Dordogne, dans le département de la Corrèze.
Pays | ![]() |
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Région |
Nouvelle-Aquitaine |
Département |
Corrèze |
Argentat-sur-Dordogne |
Commune |
Coordonnées |
45° 06′ 15″ N, 1° 57′ 14″ E |
Cours d'eau |
Dordogne |
Vocation |
Électricité |
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Opérateur | |
Date du début des travaux |
1954 |
Date de mise en service |
1957 |
Type |
Barrage-poids |
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Hauteur (lit de rivière) |
31 m |
Hauteur (fondation) |
34 m |
Longueur |
196 m |
Épaisseur en crête |
27,35 m |
Épaisseur à la base |
35,50 m |
Altitude |
192,5 m |
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Volume |
7,2 millions de m³ |
Superficie |
1,06 km² |
Puissance installée |
48 MW |
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Le barrage d'Argentat, construit entre 1954 et 1957, est utilisé pour produire de l'énergie à l'aide d'une centrale hydroélectrique[1].
Cet ouvrage de type « piles-usines » est formé de cinq piles creuses dont trois sont équipées d'un groupe hydro-électrique. Construit sous la direction d'André Borie, il est en béton et ses fondations s'enfoncent dans le granite[1]. En ce lieu, le bassin versant de la Dordogne est de 4 412 km2[2].
Sa retenue, longue d'environ huit kilomètres, commence juste en aval du barrage du Chastang. Établie à une altitude de 192,5 mètres, elle s'étend sur 106 hectares et représente un volume de 7,2 millions de m3[2]. Elle reçoit également les eaux du Doustre et de la Glane. Outre la commune d'Argentat-sur-Dordogne, elle est bordée par celles de Saint-Martial-Entraygues et Saint-Martin-la-Méanne en rive droite, de Hautefage en rive gauche, et de Servières-le-Château sur les deux rives.
Le barrage d'Argentat est de dimensions modestes par rapport à celui du Chastang, 50 % plus long et dernier barrage majeur sur la Dordogne.
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