L'Oddnýjarhnjúkur-Langjökull est un vaste système volcanique de l'Ouest de l'Islande situé en partie sous le glacier Langjökull. Il est mis en évidence depuis le début des années 2000.
Oddnýjarhnjúkur-Langjökull | |
Géographie | |
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Altitude | 1 435 m |
Massif | Hautes Terres d'Islande |
Coordonnées | 64° 51′ nord, 19° 47′ ouest |
Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Vesturland[précision nécessaire] |
Géologie | |
Type | Volcan de rift |
Morphologie | Fissure volcanique |
Activité | Endormi |
Dernière éruption | 1600 avant J.C. |
Code GVP | 371080 |
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L'Islande intègre de nombreux systèmes volcaniques dont la définition est sujette à évolution. Jusqu'au début des années 2000, le secteur du Langjökull était décrit sous la forme de deux systèmes volcaniques dénommés Hveravellir et Prestahnjúkur[1]. Depuis, il est retenu que Hveravellir fait partie d'un système plus étendu au détriment de celui du Prestahnúkur, plus réduit[2]. Le nouveau système ainsi défini prend désormais le nom d'« Oddnýjarhnjúkur-Langjökull », ou bien de « Langjökull, Hveravellir (northern-) and Skjaldbreiður (southern part) ». Le Skjaldbreiður est ainsi intégré dans ce système (il a été aussi proposé que ce volcan fasse partie d'un système volcanique indépendant, sans qu'il y ait pour autant de volcan central)[3].
Le système volcanique d'Oddnýjarhnjúkur-Langjökull[3] est situé dans l'Ouest de l'Islande, au nord-est du lac de Þingvellir. Il est adjacent avec les systèmes de l'Hengill et du Prestahnjúkur[4].
Il se caractérise en surface par une série de failles courant sur une centaine de kilomètres, orientées nord-est, allant du lac de Þingvellir, jusqu'à Hveravellir, et par un volcan central situé sous le Langjökull, où des relevés topographiques indiquent la présence d'une caldeira de 9 km de diamètre environ[3]. Le volcan central culmine à 1 435 m[5][réf. à confirmer]. La topographie indique qu'il y aurait une deuxième caldeira sous-glaciaire[3].
Au nord-est, des sources à hautes températures se manifestent à Hveravellir sur une aire de 2,5 km2[4].
Le système est modérément actif durant l'Holocène, avec moins d'une vingtaine d'éruptions. Elles sont principalement basaltiques, la dernière datant de 3 600 ans. Avec dix à onze éruptions, la partie sud-ouest du système est la plus active sur la période, produisant notamment le Skjaldbreiðarhraun, un champ de lave de près de 200 km2. La partie nord-est a connu cinq à six éruptions, la plus récente datant de 4 000 ans[6].