Les monts du Tessala sont une importante chaîne de montagnes de l'Atlas tellien située dans le Nord-Ouest de l'Algérie.
Monts du Tessala | |
![]() Localisation des monts du Tessala au Nord-Ouest de l'Algérie. | |
Géographie | |
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Altitude | 1 061 m, Djebel Tessala[1] |
Massif | Atlas tellien |
Longueur | 100 km |
Administration | |
Pays | ![]() |
Wilayas | Oran, Sidi Bel Abbès, Aïn Témouchent |
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Les monts du Tessala se dressent au sud et au sud-ouest d'Oran sur une centaine de kilomètres de longueur entre la basse Tafna et l'oued Tlelat. Ils s'allongent au-dessus des collines d'Aïn Témouchent et de la plaine de la Sebkha d'Oran au nord, dominant le cours du bas Issers et la plaine de Sidi Bel Abbès au sud[1].
Les monts, situés au Nord de l'Algérie occidentale, font partie de l’Atlas tellien et possèdent des caractéristiques particulières en matière d'isolement géographique, de conditions climatiques et de fragilité des écosystèmes. Ils sont connus pour la richesse floristique, celle-ci est particulièrement développée dans les forêts du djebel Tessala[2]. La végétation forestière est composée de : chênes verts localisés sur le versant nord, chênes kermès, garrigues et d'une forêt claire, essentiellement à base de pin d'Alep, mais aussi d'acacia et d'eucalyptus sur le versant sud[2].
Le massif est fortement cultivé et dénudé[3]. La hauteur des reliefs, relativement aplanis, s'établit entre 500 et 1 000 m d'altitude en culminant à 1 061 m au djebel Tessala[2]. Les monts sont allongés sud-ouest/nord-est et présentent une nette dissymétrie topographique, le versant sud apparaissant moins abrupt que le versant nord. Le climat est de type méditerranéen ; les précipitations sont concentrées en automne et en hiver, alors que la période de sécheresse couvre le reste de l'année d'avril à septembre[2].
Les populations locales y ont souvent trouvé refuge lorsqu'elles se sentaient menacées de l'époque romaine à la période coloniale[4]. L'occupation romaine de cette région habitée par des tribus berbères, a été presque exclusivement militaire. Des vestiges de fortifications romaines se trouvent à Aïn Zertita et Aïn Bent Soltane[4].
Le massif a perdu une partie de sa population pendant la guerre d’Algérie pour cause des zones interdites. Toutefois, aujourd'hui, il ourle d'un chapelet de villages sur tous les piémonts[3].
Jusqu’à la période coloniale, le massif a abrité des animaux sauvages tels que des lions, des hyènes et des panthères noires[5].