Le mont de Berru est situé à 11 km à l’est de Reims au-dessus du bourg de la commune de Berru dont il tient son nom.. Le mont de Berru est une butte-témoin détachée de la côte d'Île-de-France (butte avancée de la montagne de Reims). Elle surplombe d'une centaine de mètres la plaine crayeuse. Un complexe de bois, de broussailles, de pelouses, de petits marais et de mares remarquables recouvre le sommet de la butte et une partie de ses flancs[2].
Cet article est une ébauche concernant la montagne, la vigne et le vin et la Marne.
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Mont de Berru | |
Vue du mont de Berru depuis le fort de la Pompelle (sud) | |
Géographie | |
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Altitude | 270 m[1] |
Massif | Côte d'Île-de-France |
Coordonnées | 49° 15′ 24″ nord, 4° 08′ 46″ est[1] |
Administration | |
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Géologie | |
Type | Butte-témoin |
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Le mont de Berru est compris entre les trois villages du vignoble de Champagne que sont Cernay-lès-Reims, Berru et Nogent-l'Abbesse.
Les sables ont été exploités intensément autour de Berru et en particulier les sables blancs, relativement purs, de la base des carrières qui étaient utilisés pour la verrerie. La dernière exploitation importante est fermée depuis 1975.
Les argiles ont été utilisées pour les tuileries à Verzenay et à Berru jusqu'au début du XXe siècle.
La meulière a été tirée pour moellons et pour l'empierrement sur les flancs du mont de Berru[3].
Le mont Berru dont les pentes sont tapissées de vignobles et le sommet couronné de bois constituait jadis un poste d’observation, un refuge pour les populations primitives de la contrée qui trouvaient des matériaux de construction abondants. Au XXe siècle, il a fait partie des hauteurs garnies d’ouvrages fortifiés destinés à protéger les approches du camp retranché de Reims.
Les ouvrages militaires suivants étaient disposés autour ou sur le mont Berru :