Le mont Rushmore (en anglais : Mount Rushmore) est un sommet américain transformé en mémorial, situé dans le territoire de la ville de Keystone, près de Rapid City, dans l'État du Dakota du Sud. Consistant en une sculpture monumentale de granite réalisée entre 1927 et 1941, il retrace cent cinquante ans de l'histoire des États-Unis.
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Mont Rushmore | |||
Vue de la sculpture du mont Rushmore. | |||
Géographie | |||
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Altitude | 1 745 m[1] | ||
Massif | Black Hills | ||
Coordonnées | 43° 52′ 48″ nord, 103° 27′ 34″ ouest[1] | ||
Administration | |||
Pays | États-Unis | ||
État | Dakota du Sud | ||
Comté | Pennington | ||
Géologie | |||
Roches | Granite | ||
Géolocalisation sur la carte : États-Unis
Géolocalisation sur la carte : Dakota du Sud
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Les sculptures de Gutzon Borglum, hautes de dix-huit mètres, représentent quatre des présidents les plus marquants de l'histoire américaine des années 1770 aux années 1900. Il s'agit de gauche à droite de George Washington (1732-1799), Thomas Jefferson (1743-1826), Theodore Roosevelt (1858-1919) et Abraham Lincoln (1809-1865)[2].
Le Mount Rushmore National Memorial qui le contient couvre dans son ensemble une surface de 5,17 kilomètres carrés[3] et culmine à une altitude de 1 745 mètres. Il est géré par le National Park Service qui dépend du département de l'Intérieur des États-Unis et attire plus de deux millions de visiteurs chaque année[4].
Nommée par les Amérindiens lakotas (Sioux) Tȟuŋkášila Šákpe (« six grands-pères ») ou Igmútȟaŋka Pahá (« montagne du cougar »), et par les colons Cougar Mountain, Sugarloaf Mountain, Slaughterhouse Mountain ou encore Keystone Cliffs, la montagne est rebaptisée d'après Charles E. Rushmore, un avocat de New York qui la remarque durant une expédition d’exploration en 1885, en compagnie de David Swanzey et Bill Challis[5],[6]. Ce nom est officiellement reconnu en 1930[7].
Le mont Rushmore est situé dans le Midwest des États-Unis, dans le quart sud-ouest de l'État du Dakota du Sud, au sein du comté de Pennington[8],[7]. Il se trouve à 3,5 kilomètres au sud-ouest de Keystone, à 30 kilomètres au sud-sud-ouest de Rapid City et 540 kilomètres à l'ouest de Sioux Falls. Le sommet plus élevé le plus proche est à 1,8 kilomètres à l'ouest[8]. Le mont Rushmore et lui font partie des Black Hills[8].
Le mont Rushmore culmine à 1 745 mètres d'altitude[1],[8]. Les sculptures se trouvent à une altitude d’environ 1 700 mètres et les bâtiments, cent mètres plus bas, à environ 1 600 mètres[9]. Sa proéminence est de 123 mètres[8].
L'intégralité des précipitations tombant sur le mont Rushmore s'écoule vers le Battle Creek, un affluent de la rivière Cheyenne, laquelle se jette dans la rivière Missouri qui appartient au bassin versant du fleuve Mississippi[1],[8].
Le massif est composé en grande partie de granite. Il s'agit d'un batholite, une formation géologique courante dans les Black Hills du Dakota du Sud.
Le batholite est d’origine magmatique et est inclus dans des roches plus vieilles composées de schistes datant d'environ 1,6 milliard d’années, formées au Précambrien[10]. Cependant, le refroidissement de ces roches en fusion a également fait apparaître des inclusions minérales comprenant du quartz, du feldspath, de la muscovite, et de la biotite. On trouve également des dykes de pegmatite que l’on distingue dans la coloration plus claire du visage des présidents.
Le granite a subi une forte érosion durant le Précambrien mais fut recouvert de roches sablonneuses durant le cambrien. La zone resta ainsi recouverte et protégée de l’érosion jusqu’à il y a environ 70 millions d’années[10]. La zone fut à ce moment surélevée à 6 000 mètres au-dessus du niveau de la mer par la poussée apparue lors du mouvement de la plaque tectonique nord-américaine. L’érosion qui s’ensuivit abaissa la hauteur moyenne de la région à seulement 1 200 mètres aujourd'hui[11]. Cette érosion a également dégagé des zones de transition entre le granite et le schiste noirâtre sous le visage de Washington.
Borglum a sélectionné le site en fonction des propriétés de ces roches. Le granite ne s’érode en effet que de 2,5 centimètres tous les 10 000 ans et est assez résistant pour soutenir le poids des sculptures[12].
Le mont Rushmore connaît un climat continental humide. La région reçoit annuellement environ 460 mm de précipitations, irrégulièrement réparties dans l'année. Les deux mois les plus pluvieux sont mai et juin. Les hivers sont froids et secs. En été, le relief favorise les orages, brefs mais violents[13].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −7,3 | −7,6 | −3,7 | −0,1 | 5,3 | 11,1 | 15,1 | 14,4 | 9,8 | 2,7 | −2,8 | −6,8 | 2,5 |
Température moyenne (°C) | −2,3 | −2,6 | 1,6 | 5 | 10,3 | 16,4 | 20,5 | 19,9 | 15,2 | 7,7 | 2,1 | −2,1 | 7,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,7 | 2,4 | 6,8 | 10,1 | 15,3 | 21,7 | 25,9 | 25,3 | 20,6 | 12,8 | 6,9 | 2,6 | 12,8 |
Record de froid (°C) | −39 | −34 | −27 | −17 | −10 | −3 | 4 | 1 | −7 | −20 | −24 | −35 | −39 |
Record de chaleur (°C) | 21 | 20 | 26 | 29 | 34 | 37 | 38 | 37 | 36 | 30 | 24 | 20 | 38 |
Précipitations (mm) | 12 | 19 | 34 | 67 | 122 | 91 | 91 | 58 | 45 | 46 | 15 | 13 | 613 |
dont neige (cm) | 18 | 23 | 24 | 33 | 3,8 | 0,51 | 0 | 0 | 2,3 | 12 | 16 | 17 | 151 |
Nombre de jours avec précipitations | 5,1 | 6,1 | 6,7 | 9,7 | 13,6 | 13,4 | 12,4 | 10,5 | 7,7 | 7,1 | 4,5 | 4,7 | 101,5 |
Nombre de jours avec neige | 4,5 | 4,9 | 3,9 | 3,4 | 0,8 | 0,1 | 0 | 0 | 0,2 | 1,7 | 3 | 4 | 26,5 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
2,7 −7,3 12 | 2,4 −7,6 19 | 6,8 −3,7 34 | 10,1 −0,1 67 | 15,3 5,3 122 | 21,7 11,1 91 | 25,9 15,1 91 | 25,3 14,4 58 | 20,6 9,8 45 | 12,8 2,7 46 | 6,9 −2,8 15 | 2,6 −6,8 13 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
La faune et la flore sont semblables à celles rencontrées dans la région environnante des Black Hills.
On peut y apercevoir l'Urubu à tête rouge, le Pygargue à tête blanche, les rapaces du genre Accipiter, des sittelles, et des pics. Les mammifères sont représentés par les tamias, les mouffettes, le porc-épic, les ratons laveurs, les castors, les coyotes, les mouflons canadiens et le lynx roux. Les deux ruisseaux drainant le site, nommés « Grizzly Bear » et « Starling Basin », abritent notamment l'omble de fontaine[14]. Une espèce animale a été introduite, la chèvre des montagnes Rocheuses, offerte en 1924 par le Canada au parc d’État Custer proche du mont Rushmore. Les chèvres se sont ensuite échappées avant de coloniser toute la région du mémorial[15].
À basse altitude, la région est recouverte de conifères dont le pin Ponderosa. On retrouve également des chênes, des épicéas et des peupliers. Neuf espèces d’arbrisseaux sont également présentes. Les fleurs sauvages sont notamment représentées par le muflier, le tournesol et la violette. En altitude, la flore devient plus éparse[15].
La couverture végétale contribue à la protection des sols contre l’érosion. Des barrages retiennent également l’eau de pluie et alimentent ainsi les animaux toute l'année. La roche sédimentaire abrite également des nappes aquifères qui restituent leur eau en s'épanchant par quelques sources[16].
Un feu de forêt survient en moyenne tous les 27 ans si l’on en croit les traces laissées sur les troncs des vieux arbres. Les incendies sont généralement mineurs, à quelques exceptions près[17].
Lieu sacré pour les Autochtones, le mont Rushmore fait partie intégrante de l'itinéraire que le chef amérindien lakota Black Elk emprunte lors d'un voyage spirituel qui le mène au sommet du pic qui porte son nom à proximité du mont.
Après toute une série de batailles dont celle de Little Bighorn contre les Autochtones de 1876 à 1877, les États-Unis, attirés par les richesses de l'Ouest, conquièrent le territoire laissé aux Autochtones depuis la signature en 1868 du traité de Fort Laramie.
L'historien Doane Robinson évoque pour la première fois l'idée du mont Rushmore en 1923 pour favoriser le tourisme local. Au départ, le projet de sculpture est lancé pour attirer les visiteurs dans la région des Black Hills au Dakota du Sud. En 1924, Robinson persuade le sculpteur Gutzon Borglum de visiter la montagne pour s'assurer de la faisabilité de la réalisation. Borglum a à ce moment déjà réalisé un énorme bas-relief pour un mémorial célébrant les chefs des États confédérés sur la montagne Stone Mountain en Géorgie[18]. Le plan original prévoit de sculpter la roche granitique des Needles dans les Black Hills. Borglum se rend compte toutefois que la roche érodée de cette formation rocheuse ne convient pas car elle est trop friable pour supporter la sculpture et ses détails. Il choisit alors le mont Rushmore qu’il apprécie également pour sa hauteur et pour son excellente exposition au soleil. Borglum dit du mont Rushmore en le voyant : « L’Amérique défilera le long de cette ligne d’horizon »[12].
Après de longues négociations avec le président américain Calvin Coolidge et une délégation du Congrès, le projet reçoit l'approbation de ce dernier qui autorise le lancement d’une commission nationale du mémorial du Mont Rushmore le [12]. Calvin Coolidge insiste pour que deux républicains et un démocrate soient sculptés auprès du président Washington[19].
Entre le et le , Gutzon Borglum et 400 ouvriers sculptent ainsi les quatre visages hauts de 18 mètres[20] pour commémorer les 150 premières années de l’histoire des États-Unis. Les présidents sont choisis par Borglum pour leurs rôles respectifs dans la sauvegarde et l’expansion du territoire national[12],[21]. George Washington représente la naissance de la nation en tant que premier président ; Thomas Jefferson symbolise l'expansion de la nation à la suite de l'achat de la Louisiane à la France en 1803 ; Abraham Lincoln incarne la préservation de la nation pour son rôle dans la Guerre de Sécession ; et Theodore Roosevelt représente le développement de la nation, notamment pour la construction du canal de Panama qui permet de relier l'Est et l'Ouest du pays par la voie maritime[22].
En 1933, le Service national des parcs (National Park Service) prend le parc sous sa juridiction et participe au projet en améliorant les infrastructures. Par exemple, le service améliore une voie ferrée pour que le sommet du mont soit plus facilement accessible aux ouvriers. Le , le visage de Washington est achevé. Il faut deux essais au sculpteur Gutzon Borglum pour réussir le visage de Thomas Jefferson. Sa première tentative, à droite de George Washington, est réduite à néant par un défaut du granite. Le visage doit être effacé de la montagne en 1934 à coups d'explosifs. Le deuxième portrait de Jefferson, cette fois-ci à gauche de Washington, est inauguré en 1936 ; le visage d'Abraham Lincoln le . En 1937, une demande de fonds supplémentaires est introduite auprès du Congrès pour ajouter la tête de Susan B. Anthony mais le projet est rejeté, car seuls les fonds pour terminer les visages déjà commencés sont alloués[23]. En 1939, le visage de Theodore Roosevelt est inauguré.
L'atelier du sculpteur (Sculptor's Studio) qui contient une exposition de moules en plâtre et d’outils ayant servi à la réalisation de la sculpture fut construit en 1939 sous la direction de Borglum. Borglum mourut d’une embolie en mars 1941. Son fils, Lincoln Borglum, continue le projet mais l'insuffisance des fonds sonne la fin des travaux[12],[24]. Le projet initial prévoyait de réaliser également le haut du tronc des quatre présidents, mais finalement, seuls les visages sont achevés faute d'argent[25],[26].
Borglum imagine aussi la réalisation d’un panneau géant (en lettres dorées hautes de 2,44 mètres) reprenant des faits historiques comme la déclaration d’indépendance, la constitution américaine, l’achat de la Louisiane et sept autres acquisitions comme l’Alaska ou le Texas[21].
Le coût total de l’œuvre s’élève à 989 992,32 dollars[27]. Aucun ouvrier n'a trouvé la mort lors de la réalisation de l’œuvre, ce qui est remarquable pour l’époque[28].
Dans un canyon à proximité se trouve une chambre creusée dans la roche. Sa construction, planifiée par Borglum, doit être arrêtée en 1941, à cause du manque de fonds. Elle ne reprendra jamais mais le dépôt, en 1998[29], d'un coffre en teck, recouvert de titane et enchâssé dans la roche à l'entrée de la chambre originelle, permet de respecter la volonté de Borglum. Ce coffre contient seize panneaux en porcelaine émaillée. Les panneaux accueillent des textes qui expliquent comment le mont Rushmore a été choisi pour accueillir les sculptures, qui les a réalisées, les raisons ayant conduit au choix des quatre présidents et une courte histoire des États-Unis. Borglum avait initialement prévu d'y placer le texte de la Déclaration d’indépendance, de la Constitution, de l’histoire américaine et de la biographie des quatre présidents et de Borglum. La plaque de pierre qui scelle le dépôt porte une citation de Borglum : « [...] permettez-nous de placer ici, gravé en grand, aussi près que possible du ciel, les mots de nos dirigeants, leurs visages, pour montrer à la postérité quelle sorte d'hommes ils étaient. Priez ensuite pour que ces archives résistent jusqu'à ce que seuls le vent et la pluie les emportent par usure ».
Des travaux sont également réalisés dans les années 1990 pour améliorer les infrastructures d’accueil des visiteurs (musée, maison du tourisme et sentiers balisés). Des ouvriers cordistes escaladent chaque année l’œuvre afin de l’entretenir. Le , la société allemande Kärcher, bien connue pour ses nettoyeurs haute pression, réalise une opération marketing en nettoyant la sculpture avec de l’eau pressurisée et chauffée à 95 °C[30].
Le mont Rushmore est un sujet de controverse pour les Lakotas, puisqu'ils ont perdu leurs terres à la suite de la guerre les opposant à l'État fédéral américain entre 1876 et 1877. La région avait été accordée à cette nation lors du traité de Fort Laramie en 1868. Les Lakotas considèrent ces collines comme sacrées même si les historiens pensent que les Lakotas avaient également conquis la région précédemment par la force en chassant les tribus Cheyennes en 1776.
Des membres des mouvements autochtones occupent le monument pour protester en 1971 en le baptisant « Mont Crazy Horse ». Le chaman John Fire (dont le nom autochtone est Cerf Boiteux) pria sur la montagne pour commémorer la promesse non tenue des Blancs à la suite de la rupture du traité[31]. Le monument a pour certains un caractère raciste, puisque le monument représente les quatre présidents qui étaient en fonction lors de l'acquisition des terres ancestrales appartenant aux autochtones et pourrait donc être interprété comme indication de la supériorité des Blancs sur la nation autochtone. Ces collines étaient en effet sacrées pour les populations indigènes et la construction d'un tel monument a été choquante pour plusieurs d'entre eux. Gutzon Borglum lui-même est sujet à la controverse car il fut membre du Ku Klux Klan[32].
Le monument reste un sujet de discorde, bien qu’un directeur d’origine autochtone ait été nommé en 2004 à la tête du parc[33]. En réponse à ce monument, un autre mémorial (« Crazy Horse Memorial ») est actuellement en construction un peu plus loin dans les Black Hills. Il représente le célèbre chef autochtone Crazy Horse et a pour but de montrer le caractère sacré de la région pour les Autochtones. Le chef regarde en direction de l'Est par-dessus la crinière de son mustang vers la terre où ses guerriers sont morts. Cette sculpture, qui devrait dépasser en taille le mont Rushmore, est financée par la fondation Crazy Horse Memorial Foundation. Celle-ci a refusé toute aide financière du gouvernement fédéral américain[34]. Le sculpteur d'origine polonaise Korczak Ziółkowski, aidé du chef autochtone Henry Standing Bear, a débuté la réalisation de cette œuvre en 1948[35] après avoir acheté la montagne sur ses propres deniers[36]. Le sculpteur meurt en 1982 à l'âge de 77 ans sans voir son œuvre achevée. Néanmoins, ses descendants continuent le travail qui pourrait durer encore cinquante ans selon certaines estimations[37].
Il a été affirmé que la sculpture était définitive et que la roche ne permettait plus l'ajout d'un nouveau visage au mont Rushmore, même si le progrès technique rendrait la chose concevable[38].
Plusieurs présidents ont été proposés comme cinquième visage du mont Rushmore, à travers des sondages d'opinions et des sondages d'universitaires. Le nom le plus demandé est celui de Franklin Roosevelt, très souvent considéré comme l'un des meilleurs présidents des États-Unis[39].
En 1937, une demande est en vain déposée au Congrès des États-Unis afin que l'effigie de la féministe Susan B. Anthony soit ajoutée[40].
Il a été envisagé d'ajouter l'effigie de John Fitzgerald Kennedy, puis celle de Ronald Reagan au mont Rushmore[41]. Un certain nombre de militants républicains ont plaidé la cause du second.
Le tourisme est la seconde activité économique de l’État du Dakota du Sud. Le mémorial est le moteur principal de cette industrie avec plus de deux millions de visiteurs chaque année[42].
Le musée Lincoln Borglum se situe dans le Mount Rushmore National Memorial. Il comporte deux salles de projection de 125 places chacune qui proposent un film de 13 minutes sur l’histoire du mont. Un sentier relie à travers la forêt de pins le musée au Sculptor's Studio. Celui-ci explique la façon dont le monument a été construit. Une projection de 30 minutes s’y déroule également. Le soir, le monument est éclairé durant deux heures[43].
Le mont Rushmore a souvent servi de décor pour de nombreux films américains, séries d'animations, publicités et représentations diverses.
Au cinéma, son utilisation la plus célèbre est la séquence finale de La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock en 1959, avec Cary Grant et Eva Marie Saint.
Vu l’importance emblématique de ce monument, le cinéma a souvent exploité les visages des présidents. Ceux-ci ont ainsi été régulièrement modifiés et remplacés par des visages d’envahisseurs conquérants :
Toujours au cinéma, le monument subit souvent des altérations brutales et des destructions :
Le monument est aussi présent dans des univers de fictions, soit en tant que tel, soit comme inspiration pour des monuments similaires :
Il existe également un hommage dans le monde du jeu vidéo :
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