Le banc Pitt, en anglais Pitt Bank, est un atoll submergé de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer[1].
Pour les articles homonymes, voir Pitt.
Banc Pitt | |
![]() |
|
Géographie | |
---|---|
Altitude | −7 m |
Massif | Archipel des Chagos |
Coordonnées | 7° 04′ 30″ sud, 71° 18′ 14″ est |
Administration | |
Pays | ![]() ![]() |
Territoire britannique d'outre-mer Dépendance |
Territoire britannique de l'océan Indien Archipel des Chagos |
Géologie | |
Roches | Récif corallien |
Type | Atoll |
modifier ![]() |
Le banc Pitt est situé dans le centre de l'océan Indien, dans le sud-ouest de l'archipel des Chagos, à 21 kilomètres au sud des îles Egmont et à 91 kilomètres à l'ouest de Diego Garcia[1]. Administrativement, il est inclus dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer. Cependant, Maurice réclame la souveraineté de l'archipel des Chagos, y compris le banc Pitt[2].
Le banc Pitt est un atoll d'origine corallienne entièrement submergé, de forme allongée orienté dans le sens sud-est-nord-ouest[1]. Il mesure 69 kilomètres de longueur, 10 à 32 kilomètres de largeur[1] pour une superficie de 1 100 km2. Il est le premier atoll submergé de l'archipel des Chagos en termes de superficie[1]. Sa profondeur minimale est de sept mètres et celle de son lagon peut atteindre 44 mètres[1].
Le banc Pitt est nommé en l'honneur de William Pitt le Jeune, Premier ministre du Royaume-Uni de 1783 à 1801 et de 1804 à 1806.
Le , dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le Royaume-Uni a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’île Maurice après son indépendance en 1968[3],[4].
L'assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution le , commandant à la Grande-Bretagne de restituer l'archipel des Chagos à la République mauricienne dans les six mois[5], ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
En mai 2019, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté à une très large majorité une résolution, non contraignante mais à forte valeur politique, donnant six mois à Londres pour procéder à cette rétrocession. Ce délai a pris fin le 22 novembre 2019 sans que le Royaume-Uni se conforme à cette résolution, ni à l'avis consultatif formulé en février par la Cour internationale de justice (CIJ) demandant à Londres de mettre fin "dans les plus brefs délais" à son administration des Chagos[6].
Le 15 janvier 2020, Pravind Jugnauth premier ministre des île Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements de la Grande-Bretagne en Afrique. il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiquait que : "Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité", écrit IonNews[7].
Le 25 mai 2020, la nouvelle carte publiée par l'ONU fait apparaitre l'archipel des chagos comme territoire Mauricien[8].