Le banc Owen, en anglais Owen Bank, est un atoll submergé de l'archipel des Chagos, dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer.
Banc Owen | |
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Géographie | |
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Altitude | |
Massif | Archipel des Chagos |
Coordonnées | 6° 48′ sud, 70° 15′ est |
Administration | |
Pays | ![]() ![]() |
Territoire britannique d'outre-mer Dépendance |
Territoire britannique de l'océan Indien Archipel des Chagos |
Géologie | |
Roches | Récif corallien |
Type | Atoll |
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Le banc Owen est situé dans le centre de l'océan Indien, dans le sud-ouest de l'archipel des Chagos, à 120 kilomètres à l'est-nord-est du banc Great Chagos. Administrativement, il est inclus dans le territoire britannique de l'océan Indien, un territoire britannique d'outre-mer. Cependant, Maurice réclame la souveraineté de l'archipel des Chagos, y compris le banc Owen[1].
Le , dans un avis consultatif, la Cour internationale de justice estime que le Royaume-Uni a « illicitement » séparé l’archipel des Chagos de l’île Maurice après son indépendance en 1968[2],[3].
L'assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution le , commandant à la Grande-Bretagne de restituer l'archipel des Chagos à la République mauricienne dans les six mois[4], ce qui permettrait aux Chagossiens de retrouver leurs terres.
En mai 2019, l'Assemblée générale de l'ONU avait adopté à une très large majorité une résolution, non contraignante mais à forte valeur politique, donnant six mois à Londres pour procéder à cette rétrocession. Ce délai a pris fin le sans que le Royaume-Uni se conforme à cette résolution, ni à l'avis consultatif formulé en février par la Cour internationale de justice (CIJ) demandant à Londres de mettre fin « dans les plus brefs délais » à son administration des Chagos[5].
Le , Pravind Jugnauth premier ministre des île Maurice, était à Londres pour assister à un sommet sur les investissements de la Grande-Bretagne en Afrique. il s'est entretenu avec les chefs des gouvernements de l'Afrique du Sud, du Kenya, de Côte d'Ivoire et du Mozambique. Il a indiquait que : « Port-Louis étudiait la possibilité d’entamer des poursuites contre des responsables britanniques devant la Cour pénale internationale pour crime contre l’humanité », écrit IonNews[6].
Le 25 mai 2020, la nouvelle carte publiée par l'ONU fait apparaitre l'archipel des chagos comme territoire Mauricien[7].