Les îlets de Rémire sont un petit archipel de 4 îles au large de la commune de Rémire-Montjoly[1] :
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On y rajoute en général l'îlet de l'Enfant perdu, qui est un peu plus à l'est. Elles dépendent administrativement de la commune de Cayenne.
La seule île à avoir été habitée est l'îlet la Mère qui avait été défrichée pour l'installation d'une ferme puis d'un bagne. La présence de nombreux vestiges atteste de cette époque : puits, quais, clocher, murets et quelques chemins. Un élevage de singes y avait été installé par l'institut Pasteur jusqu'en 2001. Le site est aménagé, entretenu (avec l'aide du conservatoire du littoral), et ouvert au public en 2007 ; un prestataire y propose régulièrement des visites[2].
Un phare est présent sur l'île de l'Enfant perdu.
La légende raconte que les îlots Le Père et la Mère se promenaient avec leurs deux filles (les Mamelles), leur fils et leur serviteur (le Malingre) quand ils furent surpris par un raz-de-marée qui les fit tous s'échouer dans l'embouchure du Mahury à l'exception de leur fils. Celui-ci dériva alors au large de Cayenne. Il prit alors le nom d'Enfant perdu.
Dès 1604, la ville alors appelée Armire, fut la résidence principale des chefs d'expédition. En 1862, la compagnie Équinoxiale y installa son administration et au début du XXe siècle, les réfugiés martiniquais de la catastrophe de la Montagne Pelée s'y installèrent.
Une histoire raconte qu'à l'époque du bagne, il existait un phare sur l'Enfant Perdu. Des bagnards étaient laissés sur l'îlet pour en alimenter le feu pendant la nuit. Un jour, l'administration pénitentiaire oublia ces hommes. Quand le phare resta éteint, personne ne le remarqua. Arrivés à court de vivres, ils construisirent un radeau de bois et rejoignirent le rivage. Arrivés à Cayenne, ils furent capturés et on les condamna pour évasion.
L'îlet de Rémire est devenu un lieu de mémoire de l’esclavage des départements d’outre-mer (DOM)[3].